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À quel organisme de certification de sites web se vouer ?

Une pléthore de labels en tout genre fleurit sur les terres de l’internet : tour d’horizon de ces organismes, de leur façon de travailler… et de leur efficacité.

Difficile de s’y retrouver dans la jungle des labels, certifications, référentiels et accréditations en tout genre. Un logo installé sur la page d’accueil, attestant qu’un organisme indépendant a contrôlé le site, aurait le même effet que le Label rouge en agriculture ou l’appellation d’origine des vignerons.Fleurant la bonne affaire, l’offre de certification s’est, dès lors, multipliée. En avril, le cabinet Ernst & Young recensait une quarantaine de logos, de valeur très inégale. Certains sont le fruit de simples initiatives d’agences web ou d’associations. D’autres, plus représentatifs, sont proposés par des fédérations ou des syndicats professionnels ?” voyagistes, commerce, vente à distance, marketing. Les derniers, plus lourds, nécessitent l’avis d’audits comptables, financiers et technologiques, selon un cahier des charges bien défini. Ils respectent la loi française qui régit la certification des produits industriels et des services (n?’ 94-442 du 3 juin 1994).

Trois référentiels répondent au cadre de la loi

“La France est le seul pays à posséder un dispositif de ce type”, rappelle Aline Peyronnet, de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, en charge de ce dossier auprès de la Mission pour l’économie numérique. Son dernier rapport (*) rappelle que les mentions telles que “certifications”, “référentiels”, “sites certifiés”, “sites accrédités”, sont exclusivement réservées aux sites bénéficiant d’une garantie officielle. “Le consommateur doit (…) savoir ?” en cliquant sur le sceau, par exemple ?” le champ des activités couvertes et la nature des garanties offertes. Il doit aussi accéder à ce qui est contrôlé, et savoir par qui.”Seuls trois référentiels répondent au cadre de la loi, et leurs caractéristiques sont publiées au Journal Officiel : ceux de l’Association française pour l’assurance qualité (Afaq) ?” premier organisme certificateur indépendant en France ?”, du bureau Veritas ?” office international de contrôle de l’industrie et du BTP ?” et de Sysqua, petite société clermontoise qui s’appuie sur le réseau d’experts de l’organisme Aucert. Les deux premiers certifient les sites de commerce électronique grand public. Sysqua, lui, se veut plus complet. Il s’adresse à l’ensemble du service de création et de maintenance des sites internet. Son label Elite Site habilite les prestataires, concepteurs et webmestres de sites web internes ou externes ?” agences web, SSII ?” avant d’auditer le site lui-même.(*) www.men.minefi.gouv.fr/webmen/groupetravail/g4.html

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Hubert d'Erceville