‘ Même design, mêmes fonctions et même prix. Alors quelle est la différence ? ‘, s’interroge Steve Jobs, en dévoilant la nouvelle génération de Mac, la première à abandonner les habituels PowerPC. Accompagné de Paul Otellini, le PDG d’Intel, il s’est auto-répondu en insistant lourdement sur les gains phénoménaux en performances des nouvelles machines. Par rapport à leurs prédécesseurs dotés de puces PowerPC, le nouvel iMac à base de Core Duo serait deux à trois fois plus rapide et le portable MacBook Pro (successeur des PowerBook) cinq fois plus véloce.
Des affirmations un brin ‘ optimistes ‘ selon les analystes. ‘ Ces résultats sont obtenus à partir de tests de calcul et non pas avec de vraies applications comme Photoshop ou Quark, qui ne sont pas encore optimisées pour MacIntel et fonctionnent en émulation avec la technologie Rosetta ‘, explique Peter Glaskowski, analyste de l’Envisioneering Group et un des meilleurs spécialistes du monde des processeurs. En effet, Rosetta permet à un logiciel prévu pour PowerPC de tourner sur la nouvelle architecture, mais avec une perte de performances.
L’analyste conseille pour l’instant aux utilisateurs professionnels d’attendre la sortie des versions ‘ universelles ‘ (PowerPC et Intel) de leurs logiciels avant de basculer vers un MacIntel pour leur système de production. ‘ Autrement, ils seront déçus des performances ‘, ajoute-t-il.
L’iMac est disponible et le MacBook Pro arrive dans un mois
Les nouveaux Mac sont équipés du processeur bic?”ur d’Intel, lancé la semaine dernière au CES de Las Vegas, et d’une version ‘ native ‘ de Mac OS X (10.4.4). A l’instar de Microsoft avec Office pour Mac, Apple prévoit de commercialiser ses premières applications ‘ universelles ‘ au mois de mars prochain, avec la sortie de sa gamme de logiciels pros, comme Aperture, Final Cut Pro ou Logic Pro.
L’iMac ‘ Intel ‘ est commercialisé dès à présent, à partir de 1379 euros. Soit exactement le même prix de départ que pour les iMac G5. Tandis qu’il faudra attendre le mois de février avant de voir le MacBook Pro (à partir de 2 149 euros, comme les PowerBook) sur les étals. Le portable de 2,5 cm d’épaisseur intègre un écran de 15,4 pouces panoramique et la caméra vidéo iSight, incrustée en haut de l’écran. Il dispose aussi du connecteur électrique magnétique MagSafe, qui se débranche automatiquement dès que l’on tire, accidentellement ou pas, sur le cordon électrique, évitant ainsi les chutes intempestives.
Le MacBook joue également la carte Media Center. Il sera en effet livré avec l’interface graphique Front Row et la télécommande infrarouge Apple Remote, qui permettent d’accéder aux contenus multimédias du portable à distance (environ dix mètres). Enfin, curieusement, et malgré une consommation électrique moindre des puces d’Intel, Apple est resté muet sur l’autonomie de son nouveau portable.
Il ne faudra pas trop tarder pour fournir des éclaircissements, la migration vers les Mac Intel se faisant à marche forcée. Au lieu de la date de fin 2007 annoncée initialement, c’est fin 2006 qu’Apple aura basculé l’ensemble de ses gammes vers cette nouvelle plate-forme.
‘ Le nouvel iMac à base de Core Duo ‘
‘ Le MacBook Pro, successeur du PowerBook ‘
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
