Avec le livre numérique, l’objectif des fabricants est de s’approcher au plus près de la sensation de lecture traditionnelle. Le livre papier remplacé ?
Si vous aimez lire au point de ne jamais partir en vacances sans une collection, le livre électronique peut vous séduire. Pratiques avant tout, ces lecteurs d’e-books font aussi tout pour offrir le meilleur confort. Mais attention, c’est un changement d’univers assez radical. Nous avons passé en revue douze modèles, et la bonne nouvelle, c’est qu’aucun ne faillit réellement à la tâche. Pour les distinguer, nous avons fait intervenir la notion de plaisir : plaisir de tenir un bel objet en main, plaisir d’accéder à un large catalogue de titres, plaisir d’un affichage et d’une ergonomie sans faille.Mais à trop vouloir séduire, certains constructeurs multiplient les fonctions de leurs liseuses électroniques. Agenda, petits jeux, surf sur Internet, écoute de MP3, visionneuse photo… N’en jetez plus ! Notre critère de choix principal est resté celui du confort de lecture, qui dépend en grande partie de la technologie d’encre électronique utilisée. La plus aboutie, c’est l’E-Ink, et spécialement sa dernière variante, l’E-Ink Pearl, bien plus précise et contrastée. L’autre techno, c’est le SiPix, globalement moins contrasté et moins agréable, avec un fond de page légèrement verdâtre.Après la qualité d’affichage, c’est l’ergonomie qui fait la différence, avec des choix de conception parfois surprenants. Plus encore peut-être que son ancêtre papier, la liseuse est un objet personnel avec lequel on doit se sentir à l’aise. Il se prête d’ailleurs beaucoup plus difficilement qu’un “ vrai ” livre, car il contient toute votre bibliothèque numérique. C’est aussi bien un atout considérable qu’un frein à son développement commercial. Selon le cabinet d’études Forrester, les ventes de liseuses devraient, au cours des cinq prochaines années, progresser pour frôler le milliard de dollars aux États-Unis. En Europe et en France, c’est une autre paire de manches ! Premier obstacle : le prix des ouvrages. Certes, il est toujours appréciable de voir sur le catalogue Fnac les éditeurs abaisser leurs tarifs de 20 à 30 % sur les versions numériques de leurs ouvrages. Mais ce n’est pas le cas avec tous !
Attention à la compatibilité Autre frein, la compatibilité des fichiers avec les liseuses. Ainsi, les excellents Kindle n’ont pas appris à lire les fichiers ePub issus d’un format libre largement utilisé en Europe. Les DRM pour la gestion des droits numériques seront aussi le cas échéant un obstacle puisqu’ils compliquent singulièrement la transmission à autrui d’une œuvre protégée, voire le transfert de son lecteur d’e-book vers son ordinateur.Ensuite, la richesse de la bibliothèque associée ainsi que sa facilité d’accès sont primordiales. Là, il faut s’en remettre aux chiffres énoncés par les fabricants. Un point de repère cependant : le nombre total de livres numérisés en langue française serait actuellement de 40 000 pour l’estimation la plus haute (sans compter les BD et la presse). La réalité est différente avec notre sélection. Le Sony Reader, le FnacBook et le Bookeen Cybook Orizon sortent du lot en étant adossés à un catalogue très riche. Mais attention, richesse n’est pas synonyme de plaisir de lecture ! Celui-ci sera bien différent entre un fichier ePub et un PDF. Ainsi, la Fnac annonce un catalogue de 80 000 ouvrages, mais beaucoup ne sont que des scans en PDF et non des e-books avec toutes les commodités qui leur sont attachés (adaptation à l’écran, interactivité). Méfiance donc !Dernier paramètre à considérer, l’accès aux bibliothèques en ligne n’est pas égal. Si les liseuses Sony obligent toujours à passer par l’ordinateur pour commander des ouvrages, les produits Samsung et Bookeen permettent d’acheter directement des livres sur l’appareil, en Wi-Fi (et même 3G pour certains Kindle et le FnacBook). Très pratique pour les grands voyageurs !
Comment nous avons testé La qualité d’affichage est bien la première des exigences à attendre d’un lecteur. La diagonale de l’écran et sa définition entrent en compte, mais la technologie d’encre électronique utilisée, à choisir entre E-Ink, E-Ink Pearl ou SiPix, paraît tout aussi importante. Ici, rien ne remplace l’appréciation de notre jury de lecteurs. Les écrans n’étant pas rétroéclairés, les mesures avec sonde optique utilisée pour les LCD d’ordinateurs ne sont pas possibles.
Rapidité du processeur, quantité de mémoire vive, intégration de modules de communication Wi-Fi, 3G ou Bluetooth, capacité de la batterie, technologie tactile de l’écran le cas échéant, nature des connecteurs et emplacements mémoire proposés… le recensement minutieux de ces données objectives a été réalisé.
Avec un livre traditionnel, personne ne se demande comment tourner les pages. Ici, c’est tout un art. D’où l’importance du placement des touches prévues à cet effet et du maniement de l’interface tactile. La clarté des menus est, elle aussi, primordiale.
Tous les formats de fichiers e-book sont-ils supportés ? Peut-on commander des ouvrages de manière autonome sans devoir passer par un ordinateur ? Et si oui, auprès de quelle bibliothèque ? Quels sont les formats photo et audio reconnus ? Autant d’informations capitales pour formuler un choix éclairé.
1er : Sony – PRS-650 Touch Edition : Classe affaires Cette liseuse signée Sony est incontestablement la plus confortable du lot . Son écran de 6 pouces d’une définition standard de 600 x 800 points en 16 niveaux de gris utilise la dernière technologie d’encre électronique, l’E-Ink Pearl, pour offrir une qualité de lecture impeccable. Surtout, l’interface tactile se montre très réactive. Certes, elle doublonne pour partie avec la discrète rangée de boutons situés en dessous de l’écran. Cette dernière concentre six commandes essentielles pour tourner les pages, zoomer, accéder aux options de l’appareil ou encore revenir au menu d’accueil. Arrivé à ce dernier, le lecteur accède facilement au livre en cours de lecture, mais aussi à la bibliothèque d’ouvrages installés. La navigation se fait à l’aide d’un ascenseur activé à l’aide du doigt sur le côté droit de l’écran. Ce dernier n’est pas à proprement parler tactile. L’appareil exploite un système infrarouge : la position du doigt est repérée lorsqu’il traverse ce champ, sans besoin d’appuyer sur la dalle. Pour la prise de notes manuscrites, un stylet est disponible. Le PRS-650 peut aussi gérer des ouvrages sous la forme de collections, ce qui peut être pratique. En revanche, et c’est là un gros défaut de ce Sony, aucun achat ne peut se faire directement en ligne. Il faut passer par un ordinateur pour charger de nouveaux titres à travers un logiciel heureusement bien pensé. Avec le visionnage de photos, l’écoute de musique numérique, une mémoire interne de 1,6 Go à laquelle on peut adjoindre deux cartes mémoire (une SD et une Memory Stick), rien ne manque à ce petit bijou.
La note
14,1 sur 20
Le prix
250 euros environ
Les plus
Interface tactile Confort de lecture Richesse des fonctions
Les moins
Pas d’achat sur l’appareil
2e : Amazon – Kindle 3G + Wi-Fi : L’ami américain Voilà le paradoxe, vous ne trouverez pas la liseuse la plus vendue dans le monde dans votre magasin préféré ! Cette dernière se commande uniquement sur le site Amazon.com. N’empêche, avec son grand écran, ses 3,3 Go de stockage, son clavier complet (Qwerty pour le coup !) et sa double connexion Wi-Fi et 3G (sans abonnement), le Kindle possède pas mal d’atouts. Mais le Kindle Store ne donne accès qu’à environ 4 000 ouvrages en français. Pire, le format ePub, plébiscité par les éditeurs européens, n’est pas reconnu. En outre, malgré la connectivité réseau, il n’est possible de surfer, en France, que sur le site de l’encyclopédie Wikipedia. Mais tout n’est pas noir : la qualité de fabrication s’avère de tout premier ordre et le confort de lecture rivalise avec les modèles Sony.
La note
13,5 sur 20
Le prix
200 euros environ
Les plus
Ergonomie et clavier complet
Les moins
Menus en anglais Navigation internet très limitée en France
3e : Samsung – E65 : Une avalanche de fonctions Ce livre électronique Samsung veut tout faire. Pour la lecture, le confort est correct bien que l’écran n’affiche que 8 nuances de gris, contre 16 pour ses meilleurs concurrents. Recherches et prises de notes sont facilitées par le clavier, même si son utilisation n’est pas des plus pratiques (la faute aux fonctions secondaires associées aux touches). Ce lecteur d’e-book au look un peu frimeur demande une période d’apprentissage pour être exploité à fond. Entre la lecture MP3, la librairie en ligne, le calendrier, le dictionnaire et la prise de notes manuscrites, il y a de quoi varier les plaisirs. Dommage que l’interface tactile requière l’usage du stylet rangé dans le corps de l’appareil.
La note
13,4 sur 20
Le prix
250 euros environ
Les plus
Richesse des fonctions Commandes en ligne en Wi-Fi
Les moins
Clavier bien compliqué Stylet obligatoire !
4e : Bookeen – Cybook Orizon : Le surf en plus Avec en prime une interface tactile multipoint, ce lecteur permet (et c’est l’un des seuls à le faire) de naviguer librement sur Internet en Wi-Fi. Certes, il n’y a pas de quoi concurrencer l’iPad, mais la fonction reste toujours appréciable, y compris pour acheter ses bouquins en ligne directement à partir de sa liseuse. L’accès immédiat à des sites de vente tels ePagine.com ou Feedbooks.com permet de choisir parmi quelque 20 000 livres. Menu contextuel affiché en appuyant sur le bouton central, champs tactiles à actionner dans différentes zones de l’écran, l’interface n’est pas des plus intuitives. La technologie d’encre électronique SiPix rend l’écran verdâtre, certes lisible, mais moins flatteur pour les yeux que les modèles utilisant sa concurrente, l’E-Ink.
La note
13,3 sur 20
Le prix
230 euros environ
Les plus
Surf internet d’appoint Écran tactile Multipoint
Les moins
Écran légèrement vert Pas de musique
5e ex æquo : Sony – PRS-350 Pocket Edition : Compagnon de transport Avec sa robe en aluminium et ses bords blancs, ce petit Sony a beaucoup de classe ! Ceux qui aiment la couleur seront ravis d’apprendre qu’il est également disponible en bleu et en rose. À l’instar de son grand frère dont il reprend trait pour trait l’interface, il s’apprivoise très vite : l’interface tactile, doublée de la barre de boutons de commande, est très agréable à manier. S’il dispose lui aussi d’un stylet, ce dernier a la bonne idée de ne pas s’imposer. L’interface fait d’ailleurs preuve d’une bonne réactivité, et l’attente entre l’ordre et son exécution n’est nullement handicapante. Côté fonctions, nous sommes restés un peu sur notre faim : l’objet est incapable de lire de la musique, et il est dépourvu de lecteur de cartes mémoire et de Wi-Fi. Il n’en reste pas moins idéal pour une lecture dans les transports en commun.
La note
13,2 sur 20
Le prix
180 euros environ
Les plus
Taille parfaite Interface très classe
Les moins
Non connecté Pas de musique Pas d’emplacement pour carte mémoire
5e ex æquo : Fnac – FnacBook : Bouillon de culture ! Pour une première incursion dans le petit monde des livres électroniques , la Fnac propose un produit convaincant malgré quelques erreurs de jeunesse. L’accès au Fnac Store via le Wi-Fi ou la 3G est tout d’abord fort appréciable, même si le catalogue en ligne est beaucoup moins riche que l’offre en magasin. L’écran, s’il reste tout à fait lisible, souffre d’un manque de contraste. Pouvant aussi servir de visionneuse photo et de lecteur MP3, le FnacBook ne pèche finalement que par un aspect peu valorisant, ainsi qu’une barre d’outils assez hideuse qui ne disparaît pas pendant la lecture. On se demande aussi ce que viennent faire les boutons Books et Store sur le côté : des fonctions Page précédente/ Page suivante auraient été plus indiquées.
La note
13,2 sur 20
Le prix
200 euros environ
Les plus
Fnac store bien fourni Achat sur l’appareil
Les moins
Esthétique Manque de réactivité Barre d’outils
7e : Amazon – Kindle DX : Un luxe d’espace Avec son écran de plus de 24 cm, c’est de loin le plus grand modèle de notre sélection et le plus cher ! Comme son petit frère, il arbore de belles qualités d’affichage et de réactivité, mais aussi les mêmes limitations en termes de catalogue et de menus. Toutefois, l’interface et le clavier non francisés ne sont pas forcément rédhibitoires. L’ergonomie est d’ailleurs encore améliorée par rapport au Kindle 3 : le pad directionnel cède la place à un joystick très pratique. Pour commander en ligne ses ouvrages, seule la connexion 3G est proposée (sans abonnement) alors que le Wi-Fi du petit modèle a disparu. Au final, ce Kindle en taille XXL s’avère bien agréable, mais pour le coup, il restera cantonné à un usage sédentaire.
La note
13,0 sur 20
Le prix
380 euros environ
Les plus
Joystick de contrôle
Les moins
Le plus cher Menus et clavier en anglais Pas de Wi-fi
8e : France Loisirs/ Chapitre.com – Oyo : Pour le prix Son aspect tout plastique, ses lignes un peu grossières, son écran légèrement vert (technologie d’encre SiPix oblige) ne plaident pas pour lui. L’Oyo ne manque pourtant pas de qualités. L’interface logicielle, avec sa navigation par onglets et ses classements par titres, auteurs et dernières lectures, se montre très pratique à l’usage quoique désespérément lente. Bon point, ce modèle sait lire les morceaux en MP3 et les livres audio. Si l’appareil ressemble beaucoup au FnacBook, ses boutons de commande, servant notamment à tourner les pages, sont bien mieux pensés. Enfin et surtout, l’Oyo met le livre électronique à portée du plus grand nombre par son prix très attractif.
La note
12,5 sur 20
Le prix
150 euros environ
Les plus
Achat sur l’appareil Gestion des ouvrages Lecture des livres audio
Les moins
Écran moyen et un peu vert
9e : PocketBook – PocketBook Pro 602 : À lui la parole Mieux fini que le 360° du même fabricant, fini que ce PocketBook Pro 602 est plutôt bien conçu. Menus clairs, dictionnaires de langues multiples, lecture musicale, sans oublier quelques jeux pour se détendre, l’essentiel et l’accessoire sont là. La fonction Text to speech, encore appelée lecture automatique – qui ne doit pas être confondue avec les livres audio -, se débrouille plutôt bien pour une écoute d’appoint, la voix gardant toutefois une intonation robotique. Au chapitre connectivité, ce modèle offre, en sus du Wi-Fi, une liaison Bluetooth pour connecter le Pro 602 à tous les appareils compatibles tels un clavier, un casque ou un ordinateur. L’interface n’est cependant pas des plus intuitives, loin de là.
La note
11,5 sur 20
Le prix
210 euros environ
Les plus
Navigateur internet Accéléromètre et Bluetooth
Les moins
Interface peu intuitive
10e : Bookeen – Cybook Opus : Minimum syndical Léger et plutôt agréable à prendre en main, ce Bookeen aux formes rondes et au bleu joyeux (il est disponible en rose, blanc, vert, rouge) possède un joli minois, à défaut d’être aussi classe que d’autres compétiteurs. La technologie d’encre numérique utilisée, contrairement à l’Orizon, est de type E-Ink. En clair, le lecteur a droit à un véritable noir et blanc mais avec seulement quatre niveaux de gris. Côté fonctions, l’Opus se consacre exclusivement à la lecture et à l’affichage de photos, un point c’est tout. Et encore, la gestion des bibliothèques s’avère plutôt fastidieuse. Un peu court.
La note
10,5 sur 20
Le prix
180 euros environ
Les plus
Ergonomie des boutons Accéléromètre
Les moins
Pas tactile Fonctions limitées Cher
11e : Energy Sistem – Energy Book 2061 : Que de boutons ! 21 boutons sinon rien… Et ce, sans clavier physique ! Ce singulier record, cet Energy Book le doit à une série de touches disposée sur le côté droit et dont la seule utilité est de sélectionner le document à ouvrir. D’une manière générale, l’interface n’est pas très réactive. Non tactile, cette liseuse se rattrape avec un pad multidirectionnel et un écran bien lisible. Cependant, il arrive que des mots apparaissent collés les uns aux autres. La mémoire interne étant quasi inexistante, le stockage se fera essentiellement sur une carte mémoire SD. Bref, même si l’objet reste agréable avec son étui en simili cuir, tout cela est bien cher et pas encore vraiment au point.
La note
9,7 sur 20
Le prix
280 euros environ
Les plus
Pochette de transport Écran correct
Les moins
Problèmes d’affichage Prix
12e : PocketBook – PocketBook 360° : Liseuse ou jouet ? Son design est plutôt original, et sa conception générale, notamment un menu contextuel prenant la forme d’une grille de neuf cases, n’est pas trop mal pensée. Les fonctions sont nombreuses : visionneuse photos, dictionnaires, outil de prises de notes, calendrier, calculateur et série de petits jeux (échecs, Sudoku, Bataille navale, Solitaire). Mais que de défauts ! La conception semble pensée à l’économie avec des boutons de changement de pages découpés dans le corps de l’appareil qui font un bruit horrible. Bref, il ne fait pas envie.
La note
9,0 sur 20
Le prix
160 euros environ
Les plus
Nombreuses fonctions et petits jeux
Les moins
Finition médiocre Look de jouet
Les bons critères 1. Le plein de mémoire
De 64 Mo pour l’Energy Book 2061 jusqu’à 3,6 Go pour le Kindle DX, la quantité de mémoire interne embarquée varie considérablement d’un modèle à l’autre. La moyenne se situe entre 1 et 1,5 Go : de quoi stocker au bas mot plus de 600ouvrages. Plus intéressant, la majorité des modèles possède un emplacement pour carte mémoire (généralement pour les cartes SD). Ce dernier est indispensable pour la lecture audio notamment.
2. Internet, pour quoi faire ?
Une liseuse n’est pas une tablette et ne nécessite donc pas impérativement de se connecter à Internet. La lenteur de l’appareil et son affichage monochrome n’en font de toute façon pas un champion du surf. Certains modèles permettent toutefois de commander des ouvrages en passant par la 3G, comme le modèle d’Amazon ou le FnacBook. Pour naviguer, il faudra se tourner vers le Bookeen Cybook Orizon, seul à pouvoir accéder à tout l’Internet en Wi-Fi.
3. La housse : protéger et embellir
Étui ou housse ? Telle est la question. Chez Sony ou Amazon, les accessoires sont luxueux, mais vendus séparément. Chez Energy Sistem, une belle reliure en simili cuir est fournie. Le PocketBook Pro 602 possède quant à lui un étui en néoprène qui protège l’appareil, mais ne permet pas la consultation directe des e-books.
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