Stop au French bashing ! » C’est le mot d’ordre de Gaël Duval, organisateur de la première French Touch Conférence qui se tiendra à New-York à la fin du mois de juin. Lors de ces deux jours, la fine fleur des start-up françaises fera partager son expérience aux Américains, mais surtout, montrera que, contrairement aux préjugés, la France est en première ligne de l’innovation.
« Que ce soit en France ou aux Etats-Unis, la perception de l’innovation française n’est pas à la hauteur de ce qu’elle est réellement alors que nous avons déjà des références mondiales, comme Withings ou Parrot dans les objets connectés » estime Gaël Duval par ailleurs PDG du site JeChange.fr et membre fondateur de l’association France Digitale. « Nous serons les ambassadeurs des réussites de la French Tech auprès de Wall Street. »
L’événement, qui s’intègre dans le programme du Festival French Tech (voir encadré en fin d’article), mettra donc en lumière une vingtaine de start-up françaises parmi lesquelles Criteo, OLX, AppNexus ou CellFish. Il y aura aussi Lending Club, une plateforme de prêt d’argent entre particuliers qui prépare son entrée au Nasdaq avec une valorisation de plusieurs milliards de dollars.
Un Google Français : « C’est possible ! »
Pour cet événement, qui se tiendra dans les locaux new-yorkais d’Axa, partenaire de l’opération, Axelle Lemaire et Fleur Pellerin viendront finalement ensemble pour soutenir les entrepreneurs français. « Beaucoup de gens tentent actuellement de les opposer alors qu’elles sont complémentaires et croient l’une et l’autre dans le dynamisme des entreprises françaises », confie Gaël Duval. « Axelle Lemaire gère le numérique et Fleur Pellerin, qui reste la marraine de la French Tech, a désormais en charge le commerce extérieur et les Français de l’étranger. Elles ont bien leur place et ensemble. »
L’objectif de cette opération est de montrer que, contrairement à ce que beaucoup pensent, des réussites aussi éclatantes que celles des géants de l’Internet sont imaginables. « Il faut y croire parce que c’est possible, c’est d’ailleurs le message que nous allons faire passer aux dirigeants, aux investisseurs et aux influenceurs américains », signale l’organisateur.
Dévoiler les talents « made in France »
Cette conférence New Yorkaise sera le premier étage de la fusée. Un concours permettra à une douzaine de start-up américaines de venir en France en décembre prochain. Ce «French Tech Tour» leur permettra de découvrir de l’intérieur des talents « made in France » et, pourquoi pas, préparer leur développement européen.
Et si cette première conférence vise aussi et surtout à séduire Wall Street, les prochaines French Touch Conf pourraient se tenir sous d’autres cieux pour attirer d’autres investisseurs. « Nous comptons par la suite nous rendre dans d’autres pays comme la Chine, le Japon, la Corée, l’Inde, l’Afrique ou la Russie », dévoile Gaël Duval. Une stratégie offensive, mais incontournable.
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