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A l’aube d’une guerre des talents ?

Tout informaticien ne s’improvise pas intégrateur de progiciels. Il lui faut des compétences indispensables que les entreprises recherchent dans la mesure où les déploiements se poursuivent. Une chance à ne pas manquer.

Les salaires de certaines fonctions recommencent à grimper sur le marché de l’emploi. Signe d’une reprise ? Pas vraiment, plutôt d’une concurrence exacerbée. Si certaines entreprises se tournent vers les jeunes
diplômés, c’est surtout pour apporter de nouvelles compétences bien ciblées dans de nouvelles techniques.Mais à l’heure où les progiciels font leur entrée en masse dans les entreprises, la valeur ajoutée provient surtout de la bonne adéquation de ces outils avec les métiers de l’entreprise. C’est ce qui fera en effet
la différence. C’est pourquoi, dans la plupart des secteurs, les recruteurs recherchent des développeurs ou, plus précisément, des intégrateurs qui possèdent une double voire une triple compétence. Et qui, avec deux ou trois années
d’expérience, sont immédiatement opérationnels.Où les trouver ? Dans les entreprises concurrentes, qu’elles soient prestataires ou utilisatrices. Idem pour les spécialistes du décisionnel. Ceux-là doivent tout autant connaître le produit qu’ils utilisent, la fonction
(ressources humaines, marketing, finances, …) et le secteur d’activité de leur entreprise. Cela rend le marché de l’emploi assez ‘ nombriliste ‘. Mais, au moins, il y a du mouvement.On constate, pour ces populations ciblées, le retour d’un certain turn over. Et s’il est encore trop tôt pour parler de guerre des talents ?” à ne pas confondre avec un état de pénurie ?”
il n’est pas faux de penser que nous n’en sommes pas loin.Heureusement, derrière tout processus, même automatisé, il y a encore besoin de personnes capables de comprendre la technique et ses usages.* Rédactrice en chef adjointe de 01 InformatiqueProchaine chronique lundi 30 janvier

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Anne-Françoise Marès*