Avec leur capteur de 5 à 8 mégapixels et des fonctions photo avancées, les mobiles de ce banc d’essai entendent jouer dans la même cour que les appareils photo compacts. Mais pour l’heure, ils sont loin de rivaliser avec ces derniers.
Difficile d’imaginer aujourd’hui un téléphone mobile sans capteur photo. Un rapport du Digitimes Research établi il y a quelques mois fait état de la progression de cette fonction sur les mobiles. Selon ce cabinet d’analyse, cette année serait celle des photophones 3 Mpix, et 2010 verrait les deux tiers des appareils livrés intégrer un capteur de ce type. À titre de comparaison, en 2008, environ 80 % des mobiles produits disposent d’une fonction APN, le plus gros du marché se composant de capteurs de 1,3 à 2 Mpix.Cette évolution n’est pas sans effet sur l’attitude des consommateurs. Ceux qui prennent régulièrement des photos peuvent aujourd’hui légitimement s’interroger sur l’intérêt d’un téléphone aux fonctions photo avancées. Le photophone que l’on a en permanence avec soi ne pourrait-il pas se substituer à un appareil photo compact ? D’autant que les fabricants de mobiles commercialisent aujourd’hui des modèles haut de gamme avec des capteurs de 5 à 8 Mpix, et même au-delà.La logique voudrait que la réponse soit affirmative, mais tout n’est pas si simple. Pour se substituer totalement aux compacts, les photophones doivent faire aussi bien en matière de traitement et de qualité photo. À ce détail près que les composants doivent tenir dans un boîtier très compact qui tient dans une poche de pantalon.À ce jour, seuls les photophones haut de gamme peuvent nourrir cette ambition de rivaliser avec les compacts. Du moins sur le papier car, dans la réalité, et à l’issue de ce banc d’essai, le constat est sans appel : les modèles testés demeurent des appareils photo d’appoint. C’est en tout cas l’avis de notre laboratoire. Ainsi, la grande majorité d’entre eux demeurent bien trop lents, tant pour la mise au point que pour les délais entre deux prises de vue successives. Seuls le Motozine ZN5 de Motorola et le N96 de Nokia s’avèrent satisfaisants sur ce point.
Plus de fonctions Surtout, la qualité d’image n’est pas excellente, loin s’en faut : comme avec les appareils photo numériques, plus de mégapixels au compteur n’est pas gage d’une meilleure qualité d’image. Et quand celle-ci est bonne, comme c’est le cas pour le Nokia N82, c’est au prix d’un temps de mise au point rédhibitoire pour quiconque veut effectuer des prises de vue sur le vif. Sans compter que le zoom numérique figurant sur chacun des modèles testés altère passablement le résultat… Deux bons points cependant : la palette des fonctions photo est en net progrès (voir encadré) et ces fonctions s’avèrent généralement simples à mettre en œuvre ; seul le LG Renoir a été recalé sur ce point.D’autres fonctions méritent commentaires. En matière de lecture multimédia, les vidéos sont d’une qualité correcte pour la plupart des modèles, le Motozine ZN5 de Motorola reste en revanche très perfectible à ce niveau. Notons également que les modèles testés, à l’exception du C905 de Sony Ericsson, sont équipés d’une prise mini-jack standard. Idéal pour les mélomanes qui pourront remplacer les oreillettes d’origine par un casque de meilleure qualité.
Des notes serrées Enfin, les fonctions de téléphonie sont aujourd’hui sans surprise. La sensibilité en réception mesurée est bonne (vous recevrez correctement vos appels même si vous n’êtes pas dans une zone de couverture optimale) ; aucun n’atteint toutefois les 110 dB obtenus sur des modèles précédemment testés (Samsung E590, Eten Glofiish X500…). De la même manière, l’autonomie tourne en moyenne autour de 4 à 5 heures, le Player Addict de Samsung se montrant particulièrement efficace avec près de 10 heures.Finalement, à l’issue des tests, le Samsung Pixon M8800 est le modèle qui se montre le plus homogène, talonné par le N96 de Nokia. Il faut souligner l’écart très faible (1,5 point avec des notes sur 20) entre le modèle le mieux noté et le moins bien noté. Autant dire qu’à défaut d’être excellents, les photophones testés sont d’assez bonne facture, mais leur marge de progression demeure importante.
Des fonctions photo perfectibles Zoom numérique, réglage de l’exposition, retardateur, stabilisateur optique, réglage de la sensibilité, de la balance des blancs, mode scènes et autre détection de visages ou sourires, rien ne manque ou presque en matière de fonctions photo. Sauf que dans le meilleur des cas, les photophones obtiennent une mention passable et que la moitié d’entre eux sont même recalés après l’évaluation du laboratoire. Autant dire que pour atteindre leurs lettres de noblesse, les photophones doivent encore évoluer surtout s’ils veulent se substituer dans le temps aux appareils compacts.
Doté d’un capteur 8 Mpix, le Pixon M8800 se montre globalement le plus homogène . Bien équipé et suffisamment autonome , il réalise des photos et des vidéos correctes et s’avère un bon lecteur multimédia . Une interface Wi-Fi aurait été la bienvenue pour surfer sans fil.
Modèle bien équipé (avec Wi-Fi et GPS), le Nokia N96 affiche de bons résultats dans les applications multimédias, lecture audio-vidéo, fonctions photo et caméscope. La mise au point est rapide. Ses points faibles : le prix, l’écran non tactile et l’autonomie.
Comment nous avons testé La capacité des téléphones à recevoir les appels est mesurée avec un analyseur GSM Rohde & Schwarz CT55 relié par un câble blindé à une chambre isolée de toute influence électromagnétique.
Elle est mesurée en mettant deux téléphones en relation. Celui en test fonctionne sur sa batterie, l’autre est branché sur son alimentation secteur. À la fin du test, on relève la durée de l’appel sur le journal d’appels du second téléphone. Pour simuler une conversation, on passe de la musique devant le micro du second portable. Le portable en test est proche de l’ingénieur chargé du banc d’essai, qui peut intervenir en cas de coupures intempestives.
De nombreuses mesures standards de test d’APN ont eu lieu : prise de vue de mire Iso (définition au centre et dans les angles), prise de vue de mire Gretag-Macbeth (fidélité des couleurs en éclairage stabilisé “ lumière du jour ” ), prise de vue d’une nature morte, en sensibilité minimale et fort éclairage puis en sensibilité élevée (400 Iso si possible), sous faible éclairage, puis avec le flash ou la torche intégrée.
Le laboratoire a vérifié la compatibilité avec différents formats audio et vidéo (MP3, WMA, Xvid, WMV, H.264, etc. ) et évalué la qualité en lecture vidéo.
Des petites vidéos similaires sont enregistrées sur tous les appareils puis lues sur un PC pour les comparer. L’écart de qualité est relevé par un jury d’ingénieurs et de journalistes.
Glossaire Capteur : On le compare à la pellicule des appareils photo argentiques puisque c’est lui qui capte la lumière lors d’une prise de vue, à l’aide de microscopiques photosites. La définition du capteur s’exprime en pixels et indique le nombre de points qui figurera sur une image. On pourrait s’attendre à ce que plus le capteur comporte de mégapixels, meilleure la photo est. En réalité, au format 10 x 15, l’œil n’est pas capable de différencier une photo faite en 3 ou en 10 Mpix. Les différences surgissent lors d’agrandissements.
Zoom : Les zooms optiques ne peuvent équiper que les appareils possédant une focale variable, ce qui n’est pas le cas des photophones. Ces derniers ont donc recours à un artifice, le zoom numérique qui procède à un calcul par interpolation pour recadrer l’image. Un artifice qui a un prix puisque les photos perdent alors nettement en qualité.
Temps de pose : Appelé également vitesse d’obturation, il désigne l’intervalle de temps pendant lequel l’obturateur de l’appareil laisse passer la lumière et donc le temps d’exposition du capteur. Pour contrôler l’exposition de l’image, le photographe peut jouer sur le temps de pose, mais aussi sur l’ouverture et la sensibilité Iso du capteur.
L’ouverture : En jouant sur ce paramètre, on modifie la quantité de lumière, donc le temps d’exposition du capteur. On influe également sur la profondeur de champ, en fait la zone de netteté de part et d’autre du sujet. L’ouverture est indiquée sur l’objectif de l’appareil et s’exprime par une fraction à deux nombres (exemple f/2,8-5,1). Le premier indique l’ouverture en grand-angle, le second lorsque l’on zoome. Plus le nombre est petit, plus l’objectif peut laisser entrer de lumière. Plus la lumière entre, moins il y a normalement de mouvements parasites (effets de flou) et de bruit numérique. Les valeurs d’ouverture sont conçues pour que la quantité de lumière reçue double lorsqu’on passe d’un indice au suivant.
Sensibilité : ISO En photographie, la sensibilité correspond à l’échelle de mesure de la sensibilité du capteur ou de la pellicule. Plus la valeur de la sensibilité est élevée, plus la pellicule ou le capteur est sensible à la lumière, et donc plus la quantité de lumière nécessaire à une exposition correcte est faible.
Stabilisation optique : En compensant les mouvements et autres tremblements du photographe, ce système autorise des temps de pose plus longs. Sur les photophones, du fait de la petitesse du boîtier et des composants employés, le stabilisateur est numérique et beaucoup moins efficace.
Samsung – Pixon M8800 : Le plus polyvalent À défaut de s’imposer comme le mieux équipé ou le plus performant, le Pixon M8800 se montre le plus homogène tant en matière de communication qu’en photo et vidéo.
Le Pixon M8800 s’acquitte plutôt bien des tâches pour lesquelles il a été conçu, mais il n’est pas pour autant exempt de défauts. Certes, l’absence de connexion Wi-Fi ne joue pas en sa faveur (obligeant à recourir systématiquement à une connexion 3G pour surfer), pas plus que les limitations de la puce GPS intégrée (elle sert uniquement à géolocaliser les photos !). D’autres détracteurs lui reprocheront une qualité de photos moyenne malgré un capteur 8 Mpix et une lecture vidéo pas toujours très fluide… En revanche, en matière d’équipement, son écran tactile de 7 x 4,2 cm séduit immédiatement, d’autant que l’interface Touch Wiz qui l’anime a fait ses preuves sur d’autres modèles du fabricant. Les fonctions d’agenda, de téléphonie, de gestion des mails ou encore le surf sur le Web avec le navigateur NetFront 3.5 sont agréables. Tout comme le clavier virtuel, qui passe du numérique simple au Qwerty par basculement de l’écran. En matière d’autonomie, les 4 h 55 min mesurées en communication sont là encore dans la moyenne haute, et le fait de pouvoir lire des fichiers Xvid en 720 points par 400 ajoute à son crédit. Quant aux photos, on peut certes leur reprocher la présence de bruit dès 100 Iso et déplorer que le flash Led éclaire plus à gauche qu’à droite. Mais la réactivité de l’appareil compte parmi les meilleures, notamment en matière de rapidité de mise au point, et la précision des images en conditions idéales est bonne. Tout cela mis bout à bout fait que le Pixon M8800 obtient une note globale très légèrement supérieure à celle de son poursuivant direct, le Nokia N96. Un bon compromis.
Les plus
Capteur 8 Mpix Géolocalisation des photos Grand écran Polyvalence
Les moins
Pas de connexion Wi-fi Qualité vidéo quelconque
Prix
500 euros environ
Nokia – N96 : Une valeur sûre Le prix mis à part, le N96 est un photophone séduisant avec clavier coulissant et pas moins de 16 Go de mémoire disponible.
Son équipement complet inclut le Wi-Fi, le GPS ainsi que la TV mobile DVB-H, pour l’instant inaccessible en France (future Télévision Mobile Personnelle). L’écran est de taille respectable (5,6 x 4,2 cm). Les vidéos prises en usage caméscope sont d’une qualité fort honorable en 640 points par 480, et les photos prises par l’APN de bonne facture. Le délai de mise au point de 0,4 s est satisfaisant et les images sont nettes et détaillées par fort éclairage. Mais tout ne peut pas être parfait… Sans surprise, par faible luminosité, les photos deviennent bruitées (pixels parasites sur le cliché). Le délai entre deux prises de vue est trop long et le flash à diode manque de puissance, ce qui augmente le temps de pose. L’autonomie mesurée de trois heures est médiocre. Enfin, les touches trop plates du clavier numérique et l’absence d’écran tactile rendent vraiment très pénibles les activités bureautiques. Dommage enfin que l’objectif Carl Zeiss ne soit pas protégé par un clapet.
Les plus
Fonctions Qualité photo satisfaisante 16 Go de mémoire
Les moins
Autonomie limitée Clavier peu pratique Écran non tactile Pas de volet pour l’objectif
Prix
830 euros environ
Samsung – Player Addict SGH-i900 : Façon iPhone sous Windows Mobile Le Player Addict est doté de l’interface tactile Touch Wiz qui n’est pas sans rappeler celle de l’iPhone d’Apple. À quelques différences près. Le photophone de Samsung fonctionne sous Windows Mobile 6.1 (avec le navigateur Opera Mobile 9.5 pour pallier les déficiences rédhibitoires d’Internet Explorer Mobile) et s’avère très bien doté : écran XXL de 400 points par 240, Wi-Fi, GPS avec logiciel de navigation Route 66 Navigate 8, sortie TV pour regarder photos et vidéos sur grand écran et APN 5 mégapixels. En matière de stockage, il dispose de 8 Go de mémoire interne, et une carte Micro SD de 1 Go est fournie. L’autonomie est sans conteste un de ses atouts puisqu’elle atteint presque dix heures en continu ! Le lecteur multimédia prend en charge les fichiers vidéo en 640 points par 480 et accepte de nombreux formats, Xvid et DivX inclus. Restent les défauts comme la lenteur de l’autofocus, peu propice aux photos d’action, la qualité quelconque des vidéos enregistrées tout comme celle des photos, qui sont nettes au centre mais floues dans les angles. Manque aussi un volet de protection pour l’objectif. Dommage.
Les plus
GPS, stockage et autonomie Lecteur multimédia Grand écran tactile
Les moins
Qualité photo et vidéo Ergonomie multimédia
Prix
550 euros environ
Sony Ericsson – Cyber-shot C905 : Beaucoup trop lent Malgré un capteur 8,1 Mpix et de nombreuses fonctions telles que la détection des visages, la gestion du contraste et le stabilisateur, le Cyber-shot C905 n’est pas en mesure de rivaliser avec les APN compacts . Son design, légèrement encombrant pour un mobile, s’apparente assez bien à celui d’un appareil photo. L’ergonomie du menu photo et celle de la bibliothèque multimédia sont bien adaptées pour ces usages. Le capteur confère une définition élevée aux photos, lesquelles affichent une bonne qualité en situation de fort éclairage. Le flash au xénon s’avère puissant et homogène. Cela étant, le C905 pèche lui aussi par sa lenteur générale : 1,6 s mesurée pour la mise au point, 5,2 s entre deux photos, autrement dit vous pouvez oublier les photos sur le vif et vous concentrer sur la photo de paysages ou de monuments. Ajoutons à cela des couleurs souvent fades, des vidéos de qualité passable, un écran trop petit et une mémoire de 2 Go un peu juste…
Les plus
Flash au Xénon efficace Qualité photo GPS et Wi-Fi
Les moins
Lenteur en photo Encombrement Qualité des vidéos enregistrées
Prix
570 euros environ
Sony Ericsson – Cyber-shot C902 : Bilan mitigé Photophone 5 Mpix extraplat, le Cyber-shot C902 alterne le bon et le moins bon . À son actif, son encombrement réduit n’a pas empêché le fabricant de prévoir un clapet de protection de l’objectif. Les touches de l’APN (mode scène, autofocus, flash…) s’éclairent autour de l’écran lorsque le mode photo est activé. La qualité des images est bonne en conditions idéales et l’ergonomie de la bibliothèque multimédia est bien adaptée, avec en bonus la prise en charge des listes de lecture aux formats WPL et M3U (qu’on peut créer facilement sur son PC). En revanche, l’absence de connexion Wi-Fi, le petit écran (4,1 x 3,1 cm) et la faible quantité de mémoire embarquée (160 Mo) ne plaident pas en sa faveur. D’autant qu’aucune carte additionnelle (au format Memory Stick M2) n’est fournie. La géolocalisation, y compris pour les photos, s’opère par les relais GSM. Enfin, la lenteur de l’autofocus et le délai entre deux prises de vue – qui dépasse les 6 secondes – ne sont qu’en partie comblés par la fonction BestPic qui permet de prendre neuf clichés à la suite pour sélectionner le meilleur au final.
Les plus
Format ultraplat Qualité photo en fort éclairage Ergonomie
Les moins
Petit écran Pas de Wi-fi Vidéos pixellisées Lenteur en mode photo
Prix
450 euros environ
LG – Renoir KC910 : Des promesses pas toutes tenues Appellation osée, caractéristiques alléchantes, le LG Renoir annonce clairement ses ambitions : grand écran (6,5 x 3,9 cm), capteur 8 Mpix, module Wi-Fi, GPS (avec un logiciel de navigation fourni par l’opérateur), géolocalisation des photos par GPS, sortie TV, reconnaissance d’écriture manuscrite, carte Micro SD de 8 Go… Malgré une ergonomie discutable pour l’aspect baladeur, nous avons apprécié la lecture de vidéos Xvid en 720 points par 400 et une qualité correcte de la lecture des fichiers MPeg4. Le Renoir remplit aussi son rôle d’organiseur ou de gestionnaire d’e-mails. Les photos sont nettes en conditions idéales et de nombreuses fonctions (correction des yeux rouges, détection des sourires…) sont disponibles. Côté autonomie, ses 4 h 25 en communication le placent dans la moyenne haute. Le LG Renoir manque en fait le podium pour quelques imperfections regrettables en matière de photos. Au moment de la prise de vue, l’écran affiche une image au format 16/9, mais les photos sont en 4/3. L’autofocus est franchement pénible et la qualité des images par faible éclairage et en haute sensibilité est médiocre.
Les plus
Équipement complet Bel écran Lecteur multimédia polyvalent
Les moins
Lenteur autofocus Qualité photo par faible Éclairage ergonomie du mode photo
Prix
500 euros environ
Motorola – MotoZine ZN5 : Mi-figue, mi-raisin Conçu avec Kodak, le MotoZine ZN5 a un look sympa de petit compact côté pile et de mobile côté face. Il arbore un capteur 5 Mpix, un objectif autofocus et un flash au xénon. Mais l’équipement ne fait pas le poids face à ses concurrents : ni 3G, ni Wi-Fi, ni GPS, ni capteur à l’avant pour la visiophonie. Pas non plus de carte Micro SD fournie et il faudra retirer la batterie pour en insérer une. L’ergonomie de l’APN est en revanche un régal : touches dédiées et pavé de navigation, l’ensemble s’avère très intuitif et facile à régler. Surtout, il réagit vite : 0,3 s pour la mise au point, c’est le meilleur score de notre comparatif ! Dommage qu’il n’y ait pas de stabilisateur ni de réglage pour la sensibilité, la sur ou sous-exposition ou la détection de visage ; d’ailleurs, la qualité des images obtenues n’est pas franchement réjouissante. Enfin, en lecture de fichiers multimédias, ce n’est pas fameux. L’ergonomie de la bibliothèque multimédia est grandement perfectible et la lecture de vidéos est médiocre (problème de contraste, désynchronisation image-son lors du passage en plein écran).
Les plus
Belle autonomie Autofocus rapide Ergonomie des fonctions photo
Les moins
Équipement pauvre Lecture multimédia et enregistrement vidéo
Prix
370 euros environ
Nokia – N82 : La qualité au prix de la lenteur Dommage ! C’est le constat qui prévaut pour ce photophone doté d’un capteur 5 mégapixels avec autofocus et flash au xénon. En résumé, la qualité des photos est au rendez-vous tant pour la netteté que le rendu des couleurs et le flash au xénon est le meilleur de ce banc d’essai. Le N82 dispose également d’un GPS intégré avec le logiciel de navigation Nokia Maps ; en lecture audio, il sait lire les playlists au format M3U, ce qui s’avère pratique pour préparer à l’avance sa musique du jour. Le problème provient de la lenteur de l’autofocus (2 s de mise au point) Essayez de photographier des personnes dans un lieu public : à coup sûr, un intrus viendra s’inviter sur votre photo ! Autres défauts, l’autonomie mesurée n’excède pas les trois heures et la qualité du lecteur vidéo est médiocre (faible contraste, fluidité moyenne). Enfin, l’appareil ne dispose que de 100 petits mégaoctets de mémoire interne. Heureusement, une carte de 2 Go est fournie.
Les plus
Qualité des photos Flash efficace GPS intégré
Les moins
Lenteur de l’autofocus Autonomie Lecteur vidéo médiocre
Prix
500 euros environ
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