Même un éditeur de sécurité relativement spécialisé comme Check Point Software se trouve aujourd’hui confronté à la difficulté d’administration de ses logiciels. La mobilité des utilisateurs en entreprise, la multiplication des pare-feu et la généralisation des réseaux privés virtuels rendent plus complexe la configuration de la sécurité réseaux. Il devient très difficile, voire impossible, d’avoir une représentation exacte des protections déployées.
Un tableau complet de la sécurité IP
Avec sa nouvelle console d’administration, Check Point entend fournir un tableau complet de la sécurité IP. De nouveaux panneaux apparaissent, en complément du traditionnel module de gestion des règles des pare-feu. L’ensemble des outils déployés sont désormais représentés sur une carte, à l’image de ce que propose depuis plusieurs années l’éditeur français Solsoft. Mais, contrairement à ce dernier, Check Point restreint ses compétences à l’administration de ses seuls outils, même s’il est néanmoins possible d’inclure dans le schéma les routeurs des principaux constructeurs. En plus de cet effort de visualisation et de centralisation, l’éditeur israélien renforce le suivi des modifications et de consolidation des fichiers de ” logs ” de ses outils. Et toujours dans le souci de soigner l’administration, il propose une gestion redondante de celle-ci sur un serveur secondaire, éventuellement distant, qui prendra le relais en cas de défaillance. “L’objectif est de ne jamais se retrouver en aveugle”, explique Thierry Karsenti, directeur du développement stratégique pour l’Europe du Sud de Check Point Software.Toutes ces innovations seront incorporées dans les prochaines versions des outils Firewall-1 et VPN-1, attendues pour la mi-juin. Elles ne constituent toutefois qu’un volet du programme Next Generation. L’amélioration des performances est également inscrite au programme. L’augmentation continue du trafic et de la bande passante ont conduit le numéro un des vendeurs de pare-feu à rendre sa technologie ” Stateful Inspection ” plus modulaire et plus accessible à des solutions matérielles d’accélération. Enfin, l’éditeur promet de faire évoluer ses outils de gestion de réseaux privés virtuels, mais sans fournir plus de précisions. Sécurité et discrétion vont de pair.
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