Nous sortons d’une période de folie pour entrer dans une période de pragmatisme. Je me répète ? Et pourtant. Le rapide panorama que nous dressons cette semaine sur le commerce électronique le prouve encore.Étendard de la trop fameuse ” nouvelle économie”, le commerce électronique revient aux fondamentaux. Pour vendre quelque chose, il faut avoir quelque chose à vendre (et que les gens veulent acheter), d’une part, et maîtriser le canal de distribution, d’autre part. Ces deux conditions réunies, vendre sur Internet, ça marche.Et tout permet de croire que cela marchera de mieux en mieux. Aujourd’hui, il reste donc sur Internet les professionnels de la vente, vépécistes en tête, quelques pure players qui ont intelligemment profité de l’engouement passé des investisseurs pour atteindre une taille critique ainsi que quelques acteurs de marché de niche qui ont appris rapidement la vente sur le Net. Le retour au pragmatisme concerne aussi les investissements.En caricaturant, on n’achète pas un château parce qu’on joue au Loto. On gagne d’abord. C’est plus lent mais plus sûr. Pour pérenniser le processus, reste à réparer les effets dévastateurs dune croissance truquée : la confiance perdue des investisseurs.Ensuite, nous connaîtrons peut-être alors une véritable croissance, basée sur du concret : des échanges de biens et de services entre des gens qui les proposent et des gens qui, justement, en ont besoin… De nouvelles Trente Glorieuses, en somme!
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