Selon le FBI, un million de numéros de cartes de crédit auraient été subtilisés par des pirates russes et ukrainiens sur des sites de commerce électronique américains. Numéros que les malfaiteurs se sont empressés de négocier avec les entreprises attaquées, selon une méthode chère au crime organisé : le chantage.Certains sites se seraient ainsi vus délestés de plusieurs centaines de milliers de dollars. Que doit inspirer cette histoire ? Surtout qu’il ne faut pas stocker sur ses serveurs les numéros de cartes des clients. Justement, les sites français préfèrent implémenter le protocole SSL (lire le dossier, p. 59) et utiliser leur propre serveur, plutôt que recourir à un tiers de confiance.Or, qui mieux que les banques peut conserver ce type d’information ? Leur métier n’est-il pas, entre autre, d’abriter notre argent dans des coffres-forts biens gardés ? Si l’on cherche une alternative à ce moyen de paiement, on est confronté à une pléthore de solutions matérielles et logicielles, toutes incompatibles.Comme le dit Nicolas Sireyjol, directeur général d’American Express (lire p. 11), les internautes se moquent du moyen de paiement utilisé. Ce qu’ils veulent, c’est l’assurance de ne pas avoir de problème. Les entreprises sont dans le même cas, à la recherche d’une méthode simple et universelle. L’idéal serait de pouvoir payer partout avec le même moyen.Attendons ce que va proposer le Groupement Carte Bleue mais, pour l’instant, le chaos qui sinstalle ne va pas dans le sens du développement du commerce électronique.
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