ADSL
Ce sigle porte tous les espoirs de l’Internet rapide pour le grand public. C’est une nouvelle technologie de communication. Pour les amateurs d’acronymes, celui signifie Asymmetric Digital Subscriber Line, une ligne digitale et asymétrique pour l’abonné.
Elle est dite asymétrique parce qu’elle est beaucoup plus rapide en réception qu’en émission (un peu comme le Minitel mais à des vitesses incomparables). En réception, elle peut aller jusqu’à 9 millions de bits par seconde; en émission, elle va jusqu’à 640 000 bits (on dit aussi 640 kbit/s) par seconde. Aujourd’hui, avec un modem, vous êtes limité à 56kbit/s.
Donc l’ADSL vous promet théoriquement une connexion au moins dix fois plus rapide en émission et, ça paraît incroyable, jusqu’à cent fois plus rapide en réception.
Enfin, il a trois avantages: il utilise les lignes téléphoniques classiques (pas de câblage spécifique, mais il faut un modem spécial ADSL), vous êtes connecté en permanence (le paiement se fera au forfait, indépendamment de la durée) et, en plus, vous pouvez utiliser la même ligne pour passer vos coups de fils!
Seul problème: les premières versions commercialisées en ce moment par France Télécom, sous le nom Netissimo, sont beaucoup moins rapides que ces vitesses théoriques, puisqu’on vous propose 500 kbit/s en réception et 128 kbit/s en émission. On est loin des premiers chiffres cités. Et, en plus, ça vaut cher: un abonnement de 265 francs ttc par mois, un modem spécial à 1990 francs à l’achat, et un coût d’installation de 775 francs.Amazon
Le célèbre site américain qui vend un peu de tout en ligne à beaucoup de gens. Au départ, il s’agissait uniquement de livres, maintenant on y trouve des CD, des enchères, des logiciels, des actions de Bourse, de l’équipement pour la maison. Bref, c’est le plus grand bazar en ligne du monde.
A l’origine, Amazon était le symbole par excellence de la Net-économie: une entreprise partie de rien qui démarre directement sur Internet, qui ramasse des millions de surfeurs (17 millions au dernier décompte, dans 160 pays), qui taille des croupières aux entreprises traditionnelles du secteur (les libraires). A tel point qu’elle a donné naissance à une expression: “se faire amazoner”, c’est-à-dire se faire doubler par une start-up du Net, alors qu’on est un leader de son secteur.
Aujourd’hui, l’emblème a un peu pâli: Amazon perd pratiquement autant d’argent qu’il ne fait de chiffre d’affaires (entre 300 et 500 millions de dollars par trimestre), son cours en Bourse, qui s’était envolé sur les hautes cimes, est retombé: passant de 100 à 30 dollars. Et l’entreprise n’est plus un modèle du virtuel puisqu’elle installe un peu partout des magasins et des entrepôts. Bref, on ne sait plus à quel saint du Net se vouer!Avatar
Dans le sens commun, désavoué par l’académie, avoir des avatars, c’est avoir des ennuis, des avanies. Dans l’univers du jeu en réseau et des communautés virtuelles sur Internet, un avatar, c’est un clone virtuel du joueur ou de l’internaute, un pseudonyme derrière lequel on se cache et qui a une forme bien visible sur les écrans.
Ce qui n’est au départ qu’un jeu prend une consonance bien plus mystique quand on sait qu’avatar vient de lhindou ou il symbolise les différentes incarnations humaines que peut revêtir Vishnou! Méfiez-vous de vos avatars, ils vous apporteront peut-être des ennuis!
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