- 9 vidéoprojecteurs HD Ready à partir de 549 euros
- Résultats des tests
- Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…
- Les autres modèles : on aime, on n’aime pas…
- Comment nous avons testé ces vidéoprojecteurs
Longtemps, les vidéoprojecteurs sont restés inabordables pour le grand public. Hors de prix et imposants, ils étaient cantonnés au marché professionnel et à celui des riches amateurs de home cinéma. Heureusement, l’évolution des technologies a fait fondre les tarifs et augmenter la qualité d’image, dans un marché désormais scindé en deux.D’un côté, les appareils à vocation informatique, destinés plutôt au monde professionnel. Ils sont utilisés avec une connexion à un ordinateur portable pour les présentations. De l’autre, les projecteurs multimédias, appelés à être installés dans le salon. Ils sont dans ce cas raccordés à une console de jeu ou à un ensemble home cinéma. C’est cette seconde catégorie de produits que notre laboratoire a testée dans ce dossier.Avec l’évolution du marché, les nouvelles consoles de jeux et la démocratisation des contenus HD (TV, Blu-ray, VoD…), la compatibilité HD s’est naturellement imposée dans nos critères de sélection. Cependant, les modèles Full HD (1 920 x 1 080 pixels) étant encore relativement hors de prix (entre 1 500 et 3 500 euros minimum), nous nous sommes concentrés sur les modèles HD Ready (en 1 280 x 720 pixels), nettement plus abordables. Le premier prix de notre comparatif, à 550 euros, offre une définition déjà confortable pour jouer ou regarder des films.
Pas pour la télé
Un vidéoprojecteur n’a pas vocation à remplacer un téléviseur, son usage est plus occasionnel, pour une séance ciné entre amis ou une partie de jeu vidéo sur grand écran. Non pas qu’il soit impossible de les utiliser pour regarder la télé, mais cela reste peu pratique. D’abord parce qu’il faut une surface de projection avec une base de 2 à 3 mètres et un recul de 3 ou 4 mètres.Un mur blanc ou un drap tendu peuvent faire l’affaire, mais pour obtenir le maximum de contraste, de détails et une image uniforme, un écran de projection reste l’idéal. Ensuite parce que les performances maximales ne sont atteintes que dans l’obscurité ; il est donc important de faire le noir total dans la pièce.Mais surtout, pour les modèles testés, l’espérance de vie des lampes est donnée pour 2 000 à 3 500 heures. Cela peut sembler peu pour diffuser la télé, mais compte tenu des utilisations que nous venons de décrire, c’est suffisant. En utilisant le projecteur 3 heures par jour, c’est-à-dire un usage vraiment intensif, vous ne devrez changer la lampe que tous les deux ou trois ans.Pour un usage standard, deux ou trois petites séances par semaine, vous êtes tranquille pour cinq ou six ans. Passé ces délais, il faudra réinvestir dans une lampe, une dépense non négligeable puisqu’elle approche en moyenne les 300 euros, soit la moitié du prix de certains projecteurs.Deux technologies de projection sont actuellement utilisées, DLP et Tri-LCD, chacune ayant ses forces et ses faiblesses. Originellement plus économiques, les projecteurs LCD offraient aussi une image moins précise avec des effets de trame (ou moustiquaire). De plus, ils étaient encombrants et plus bruyants. Ces inconvénients se sont estompés au fil des évolutions technologiques, avec l’apparition du Tri-LCD et la montée des définitions.Il leur reste toutefois un défaut majeur : la faiblesse des contrastes due a des noirs moins profonds et à une faible luminosité. Sans surprise, tous les Tri-LCD se retrouvent en queue de classement. Seul le Panasonic atteint des taux de contraste proches des DLP, mais son prix est élevé et son encombrement réel. Du côté des DLP qui, eux, utilisent une matrice de micromiroirs et une roue chromatique pour recomposer les images projetées, l’inconvénient principal reste l’effet “ arc-en-ciel ”.Provoqué par la persistance rétinienne, il peut s’atténuer en accélérant la vitesse de rotation de la roue chromatique ou en augmentant le nombre de segments qu’elle porte. Mais il reste perceptible pour les personnes sensibles. Celles-ci voient des flashes de couleurs et peuvent souffrir de maux de tête. Il devient donc impératif de tester sa sensibilité avant d’acheter. Si le test est positif, une seule solution : adopter un LCD.
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