- 9 grands voyageurs au banc d’essai : petits mais costauds
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Baladeur audio, appareil photo, téléphone mobile… les appareils numériques nous suivent partout pour notre plus grand plaisir. Et l’ordinateur leur emboîte le pas ! En 2007, en France, il s’est vendu en effet 3 millions de portables, contre seulement 1,9 million de PC de bureau (source GfK). Les portables affichent donc une progression de 31 % par rapport à 2006 tandis que leur prix moyen s’élève à 860 euros. Malheureusement, à ce tarif, l’offre se limite souvent à des modèles relativement lourds – plus de 3 kg –, qui ne facilitent pas les déplacements. De même, les écrans 17 pouces (43 cm de diagonale) offrent certes un excellent confort visuel, mais sont trop encombrants.Restent les ultraportables, autrement dit les machines dotées d’un écran de 13,3” (33,8 cm) au maximum. Leur prix avoisine assez souvent les 1 000 euros, ce qui reste abordable, et leur poids ne dépasse guère les 2 kg (sans le chargeur).
Trop légers s’abstenir…
Les fabricants ont même sorti dernièrement des modèles encore plus légers qui ont suscité un réel engouement, mais qui se révèlent contraignants pour une utilisation régulière. Ainsi, le MacBook Air d’Apple (lire p. 94) ne pèse que 1,36 kg, mais ne possède pas de graveur de DVD et intègre un nombre restreint de connecteurs (un seul port USB, une sortie mini DVI et pas de port réseau filaire). Encore moins lourd (920 g), l’Eee PC d’Asus dispose d’un écran de 7” (17,8 cm) avec une résolution de 800 x 480 points – la navigation sur Internet s’en trouve limitée –, un clavier de petite taille, un processeur peu véloce (Celeron M à 900 MHz) et pas de véritable disque dur. L’Easynote XS20 de Packard Bell souffre de défauts similaires…À l’usage, ce sont donc les ultraportables équipés d’un écran de 12,1” ou de 13,3” qui constituent la meilleure solution pour avoir un ordinateur facilement transportable et pleinement fonctionnel. Ce sont ces modèles que nous avons testés ici. Munis de processeurs double cœur et de 2 Go de mémoire, ils acceptent sans problème la plupart des programmes sous Windows Vista. La capacité des disques est un peu faible par rapport aux machines de bureau, mais elle reste honnête. D’autant qu’un disque externe est toujours envisageable.
De grands communicants…
En fait, seuls les jeux en 3D sont susceptibles de poser un problème car les circuits graphiques embarqués sont économes en électricité et donc assez peu performants. Les fondus de jeux vidéo récents passeront leur chemin et jetteront plutôt leur dévolu sur un notebook de 15” ou de 17”. Côté équipement, les webcams se généralisent et nous avons constaté la montée en puissance des lecteurs d’empreintes digitales pour sécuriser l’accès aux machines.Mais les ultraportables se distinguent par leur aptitude à communiquer : Wi-Fi, Bluetooth, tout est prévu pour se connecter n’importe où. Dell et Fujitsu-Siemens ont même doté leurs modèles de circuits 3G/3G+ compatibles avec les réseaux téléphoniques haut débit. L’expérience est convaincante : la connexion à Internet est (presque) aussi simple qu’avec un mobile, et les débits sont très corrects (jusqu’à 5,6 Mbit/s). Reste que les opérateurs réservent surtout cette solution aux professionnels et préfèrent orienter les particuliers vers des offres à base de clé USB 3G.
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