Vous lisez le 81e numéro du “Nouvel Hebdo”. Crise de la publicité, exigence financière des actionnaires et débâcle des entreprises du secteur TMT (technologie, média, télécoms) se combinent pour mettre un terme à l’aventure de ce magazine lancé le 2 mars 2001.Près de deux ans d’effort d’une équipe très soudée, des milliers d’articles, des centaines de photos et un brin de nostalgie (lire et voir pages 26 et 27).Nous avons tant aimé baliser les innombrables passerelles entre business et technologies. Observer l’émergence de cette nouvelle culture technologique qui devrait imprégner le XXIe avec autant de force que l’image s’est imposée au XXe siècle. Analyser l’explosion des SMS, du “Peer to Peer” ou du “Greed Computing”. Enquêter sur la mue profonde de groupes comme M6, IBM ou Schneider. Observer la pénétration et l’impact des nouvelles technologies au sein des services publics, de la RATP à la SNCF, en passant par EDF. Décrypter les vagues erratiques des marchés financiers, du poids croissant des agences de notation à l’insoutenable légèreté des “penny stocks”. Cerner la personnalité d’une nouvelle génération de managers, au fait des technologies comme du marketing et de la finance. Rapporter les multiples débats politiques liés à l’innovation dans des domaines aussi différents que les droits d’auteur, la formation à distance ou la gestion du capital humain.Un double objectif a toujours animé la rédaction : analyser l’impact des nouvelles technologies sur l’économie et adapter la mise en page à la modernité des sujets traités.A-t-on finalement répondu à cette simple ambition ? Le nombre croissant de lecteurs nous incline à le penser. Et nous incite à croire que dautres titres prendront le relais du “Nouvel Hebdo”.
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