S’appuyant sur un sondage mené auprès de cent vingt-trois grandes entreprises américaines, européennes et asiatiques en février 2002, le cabinet d’analyses Boston Consulting Group prévoit une forte croissance ?” 15 % en moyenne ?” de leurs investissements dans les technologies de communication. Et ce malgré les restrictions budgétaires que la plupart d’entre elles connaissent actuellement. Parmi les technologies dont la progression sera la plus importante, figurent la formation en ligne ?” 18 % ?”, la visioconférence ?” 17 % ?”, la téléconférence ?” 14 % ?”, et le courrier électronique ?” 11 %. Constatant que ces nouveaux outils ne se substituent pas aux anciens, les analystes du cabinet évoquent l’émergence d’une “révolution tranquille”. Celle-ci n’a pas pour objectif de faire vendre mieux ou davantage, mais de réduire les coûts internes des entreprises. Et c’est là que le bât blesse, les décideurs interrogés n’ayant aucune vision claire sur leurs retours d’investissement, tant en termes d’amélioration de la communication que de gains de productivité. Plus grave encore : cet effet de complémentarité entre anciens et nouveaux outils contribue à démultiplier les circuits d’information au sein des entreprises. La conséquence ? Des collaborateurs de plus en plus accablés par des flots de données de plus en plus disparates. Si les analystes décèlent dans ce désordre l’un des plus gros gisements de productivité pour l’avenir, on peut y voir aussi poindre une autre révolution : lindustrialisation des activités administratives et de gestion des entreprises.
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