Il n’est pas, compte tenu de son intitulé, interdit d’ignorer que l’un des principaux objectifs du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) est de développer les technologies de l’information, les biotechnologies, la micro-électronique ou encore les nanotechnologies. Dès lors, rien d’étonnant à ce que le CEA ait décidé de fédérer le projet Minatec, “un pôle d’innovation entre micro et nanotechnologies” dont la convention a été signée le 18 janvier. L’idée étant de réduire le volume et “d’augmenter les performances des objets électroniques de la vie courante “. Le pôle concentrera sur un même lieu géographique (le Polygone scientifique de Grenoble, où le CEA est présent depuis 1956) un ensemble de compétences. Déployée sur 8 hectares, cette structure réunira 3 000 personnes et mobilisera un budget d’investissement de 152,45 millions d’euros, financé par le CEA, les collectivités locales, lÉtat et différents apports privés.
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