Peut-être aimeriez-vous graver des dessins animés, numérisés à partir de cassettes vidéo, ou des films comprimés récupérés sur Internet ? Le DVD-vidéo, lui, est protégé par ses concepteurs. Ils ont crypté les séquences vidéo dans un format… que se sont empressés de déchiffrer les spécialistes du ” déplombage “.C’est la raison pour laquelle les fichiers VOB qu’il contient ne sont pas accessibles aux logiciels de montage, de conversion ou de copie directe. Pour en faire une copie, il faut lancer un logiciel de décryptage, avant d’activer un utilitaire de compression qui traduit le film au format DivX, bien plus compact puisqu’un film tient sur un ou deux CD-ROM.Easydivx, qui gère ces deux opérations, est d’une utilisation plus simple. Enfin, sachez que le DVD enregistrable pose de nombreux problèmes. En effet, il existe, pour les enregistreurs de salon et les graveurs pour PC, trois formats différents : DVD-RAM, DVD-R/RW préconisé par le constructeur Pionnier, et DVD+R/RW, plutôt utilisé par Philips et HP.Le DVD-RAM est quasiment illisible sur la totalité des lecteurs de salon et de DVD-ROM actuels, alors que les deux autres formats sont lisibles par une majorité d’appareils. Notez que la compatibilité croisée entre formats n’est pas toujours assurée, et que le prix du support est élevé (environ 15 euros, ou 98 F).
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