L’Observatoire international des coûts énergétiques, NUS Consulting Group, vient de publier son rapport sur le coût des télécommunications. Basé sur les prix standards accordés aux entreprises pour trois minutes de communication à la date du 1er février 2002, ce rapport établit la comparaison des tarifs téléphoniques pratiqués dans quatorze pays. C’est sur l’appel local que la France se positionne le plus mal : malgré une baisse des tarifs supérieure à 7 %, elle reste l’un des pays où ce type d’appel est le plus cher (0,123 euro les trois minutes de communication). Elle se situe, par ordre de prix décroissant, en troisième position derrière la Finlande (0,162 euro) et la Belgique (0,132 euro). Tandis que l’Allemagne (0,065 euro) et le Canada (néant) sont les deux pays les moins chers du panel. Le prix de l’appel local a baissé outre-Rhin de 20 % entre février 2001 et février 2002 ?” la plus forte baisse des quatorze pays. Conclusion : “La déréglementation de la boucle locale [en France] au 1er janvier 2002 n’a pas beaucoup stimulé la concurrence”, note Jacques Claudel, directeur général de NUS France. Autres observations : les tarifs sur l’Hexagone ont augmenté pour la téléphonie mobile (+ 2 % à 0,337 euro), et ils ont diminué pour les appels nationaux (- 2,9 %) et internationaux (- 26 %). Or, paradoxalement, c’est sur les mobiles que la France se positionne le mieux en étant le deuxième pays le moins cher, derrière les Pays-Bas (0,307 euro). Elle reste toutefois parmi les Etats européens les plus chers pour les télécommunications internationales (0,272 euro, contre 0,116 pour lAllemagne).
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