L’État se lance dans le capital-risque en créant un fonds de 60 M? pour soutenir directement les start-up. Ain-si, ajoutés aux 30 M? de la Caisse des dépôts et consignations, 90 M? seront investis dans le capital de ces jeunes sociétés. Une nouveauté au regard de ce qui se pratiquait, les fonds publics de promotion pour le capital-risque venant alimenter les caisses des fonds privés. Ainsi en 2000, ils s’étaient vus octroyer plus de 150 M? et en 1998, 137 M?.
Réprimander ou stimuler ?
L’État souhaite ainsi gérer lui-même ses investissements. S’agit-t-il de signaler son dépit face au net recul des investisseurs privés qui, en 2001, ont divisé par deux leurs participations ? Cette annonce ne va pas sans faire de vagues chez les professionnels, d’aucuns estimant qu’il n’est pas du ressort de l’État de devenir actionnaire. D’autres, en revanche, voient dans cette action un moyen pour stimuler les investisseurs privés qui ne remplissent plus leur mission de risqueurs dans de jeunes projets. Invoquant les retards dans les IPO et les cessions d’entreprises, ils se replient sur leur portefeuille dentreprises et diminuent de façon drastique leur implication financière vers les nouveaux projets.
minefi.gouv.fr
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.