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6 – Les compacts et bridges ultrazoom

Compacts et bridges récents intègrent une focale grand-angle, de 28 mm ou moins, pour une polyvalence exceptionnelle.

A la fin de l’année 2000, Olympus a créé l’événement en lançant le C2100UZ, le premier bridge doté d’un zoom 10 x 38-380 mm. Une véritable prouesse pour l’époque, même si l’appareil était handicapé par son encombrement, comparable à celui d’un reflex à téléobjectif ! Cela ne l’a pourtant pas empêché de remporter un franc succès. Du coup, la majorité des fabricants se sont précipités sur ce segment de marché, mais sans proposer de réelles innovations. L’amplitude du zoom est passée de 10x à 12x, mais la focale minimale demeurait importante : 38 ou 35 mm au mieux.

C’est en 2006 que le bouleversement a eu lieu, lorsque Panasonic a présenté le DMC-TZ1, le premier compact ultrazoom, offrant une amplitude de 35-350 mm. Les choses vont alors très vite évoluer. L’année suivante, le nippon récidive en assommant la concurrence avec le DMC-FZ18, un bridge intégrant un zoom optique 18x d’amplitude 28-504 mm, c’est-à-dire doté d’une véritable focale grand-angle. Aujourd’hui, la majorité des catalogues propose un bridge et un compact ultrazoom, et c’est Olympus qui détient le record actuel avec le SP-590UZ et son zoom optique 26-676 mm, soit 26x. Mais pour combien de temps encore ?

Pour parvenir à de telles amplitudes, les fabricants ont développé de nouvelles formules optiques, intégrant des lentilles spécifiques destinées à réduire les aberrations chromatiques ou la distorsion. Mais, malgré toutes ces innovations, l’utilisation de tels zoom serait absolument impossible sans la présence de processeurs d’image très rapides et puissants. Ce sont eux qui analysent et corrigent en temps réel les innombrables défauts de ces optiques extrêmes.

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Philippe Fontaine