- Les dix plus gros scandales de la micro
- 1. Les imprimantes et le tarif exorbitant de l’encre
- 2. Les protections sur les fichiers numériques
- 3. La vente liée ordinateur-système d’exploitation
- 4. L’impossibilité de comparer des produits ou des services
- 5. La rémunération pour copie privée
- 6. La hausse des forfaits ADSL
- 7. L’explosion du non-durable
- 8. Le DisplayPort
- 9. Windows Vista et ses problèmes
- 10. Deux supports vidéo haute définition
Le marché se concentre et la concurrence se tarit. Les prix pourraient augmenter, peut-être insidieusement, masqués eux aussi derrière des offres difficiles à décrypter.Comparé aux autres pays européens, le tarif de l’ADSL français est très bas. La forte concurrence entre les acteurs et l’offensive tarifaire du fournisseur d’accès Free (en 2003, il est précurseur avec son offre à
29,90 euros tout inclus) sont pour beaucoup dans cette situation. Aujourd’hui l’ADSL français est une réussite. L’Arcep a annoncé fin juin 16,7 millions d’abonnés au haut-débit en France, soit 2/3 des foyers. Un chiffre record qui a une
fâcheuse contrepartie : le marché entre dans sa phase de stagnation. Pour faire face, il faut être gros, très gros.Voilà pourquoi, en moins d’un an, tout s’est considérablement concentré. D’une quinzaine de FAI il y a quelques années, ils ne seront probablement plus que quatre demain (SFR, Orange, Free et Numericable). Darty est très loin de
ses objectifs et Bouygues n’a acheté aucun FAI existant, ce qui augure pour ces deux acteurs un futur difficile.
Qui va agir en premier ?
Cette concentration des acteurs va se solder par une hausse des tarifs. C’est
Numericable qui a ouvert le bal dès juillet avec une augmentation immédiate de deux euros de son abonnement pour
tous les nouveaux abonnés. Les anciens abonnés se verront augmenter de cette somme à la date anniversaire de leur contrat. Qui sera le prochain FAI à lui emboîter le pas ? Parions que les autres joueront davantage dans la finesse.La multiplication des options payantes sera sans doute un préalable à une hausse franche. Le bouleversement viendra probablement du challenger, Orange étant déjà plus cher. SFR, fort de ses abonnés mobiles, pourrait profiter de
l’achat de Neuf pour fusionner forfait mobile et ADSL. Une offre globale idéale pour brouiller de manière définitive la perception des
tarifs. Quant à Free, il apparaît aujourd’hui comme un rempart à une hausse généralisée. Son forfait triple play à 29,90 euros/mois bloque depuis cinq ans toutes les velléités de hausse de la concurrence. Mais fort de
sa deuxième position sur le marché après l’acquisition d’Alice, résistera-t-il longtemps à une accélération de sa rentabilité ?
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