L’info
Le président de l’Arcep, Sébastien Soriano, a déclaré ce jour qu’une réflexion était en cours sur la possibilité d’imposer la mutualisation des small cells attendues dans le cadre du déploiement de la 5G. Les opérateurs seraient donc obligés de partager ces infrastructures.
Sébastien Soriano était interrogé sur cette question par le parlementaire Patrick Chaize lors d’une audition au Sénat à laquelle nous avons assistée.
« Nous y travaillons, je ne peux pas en dire plus. Mais nous avons conscience que cela ne ferait pas sens écologiquement et économiquement de laisser chaque opérateur déployer de son côté quantité de petites antennes », a-t-il souligné.
Ce que cela implique
Pour pallier la mauvaise propagation des ondes millimétriques de la 5G, il va falloir installer des small cells dans les zones de forte densité, en complément des traditionnelles antennes macro. Ce sont tout simplement de petites antennes que l’on peut intégrer dans le mobilier urbain. Nous avions pu les découvrir en avant-première en 2017 lors d’une expérimentation de l’ANFR à Montreuil. Cela ne devrait toutefois pas être le chantier prioritaire de la 5G. Le déploiement se fera d’abord en France sur la base de la bande de fréquence submillimétrique située entre 3,4 et 3,8 GHz.
Le contexte
Le gouvernement doit annoncer officiellement le cadre d’attribution des fréquences 5G d’ici quelques jours. La secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Rucher vient d’en donner les grandes lignes un peu en avance.
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