Au début de l’année, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) avait regretté ne pas disposer de suffisamment de données concernant les effets biologiques de la 5G. Sans répondre entièrement à la question, l’Agence nationale des fréquences apporte un complément précieux en publiant les résultats de ses premiers tests sur des sites pilotes 5G.
📘 📖 L' @anfr publie un rapport de mesures sur l’exposition aux ondes réalisé dans le cadre de déploiements pilotes #5G menés en France et présente un nouvel indicateur de mesure de l’exposition.
Lire le rapport ici : https://t.co/GWjy9S2XWL pic.twitter.com/QvOsyixYN9— ANFR (@anfr) April 10, 2020
La bonne nouvelle, c’est que les niveaux des champs mesurés se sont tous retrouvés très en-dessous de la valeur limite réglementaire qui est de 61 V/m dans la bande de fréquences 3,4 – 3,8 GHz.
10 villes concernées
L’ANFR a pratiqué des mesures d’exposition aux ondes électromagnétiques avant et après activation de 43 sites 5G à Pau, Marseille, Lille, Douai, Bordeaux, Lyon, Nantes, Rouen, Saint-Ouen et Toulouse.
Bouygues Telecom, Orange et SFR sont concernés mais pas Free. L’idée était de cibler différentes configurations d’opérateurs, de constructeurs et de types d’antennes. Comme les réseaux n’étaient pas ouverts aux abonnés et en l’absence de trafic, les agents de l’ANFR ont d’abord observé les signaux de signalisation qui permettent aux relais mobiles de scruter la zone de couverture à la recherche d’éventuels utilisateurs. Ils ont ensuite dû simuler du trafic.
L’exposition à la 5G est plus difficile à mesurer
L’ANFR souligne qu’avec la 5G, les niveaux d’exposition vont varier suivant les usages et également dépendre de la focalisation du faisceau et du nombre de faisceaux pilotés par l’antenne, ainsi que de la demande de données par les terminaux dans le faisceau. Il a donc fallu mettre au point un nouvel indicateur de mesure.
D’autres tests seront nécessaires lorsque les réseaux seront ouverts aux abonnés, en situation réelle de trafic. Des mesures en intérieur devront également être réalisées, ce qui n’a pas été le cas jusque-là. Enfin, il restera à étudier les effets de la bande 26 GHz dont les premières expérimentations ont été autorisées par l’Arcep fin 2019.
Source : ANFR
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