Si Free Mobile a déjà réalisé des tests 5G en laboratoire, il est en train de prendre du retard vis-à-vis de ses concurrents concernant les expérimentations sur le terrain. Il n’a encore déposé aucune demande d’ouverture de site mobile 5G auprès de l’ANFR, à l’inverse de Bouygues Telecom (53 supports autorisés), Orange (130 sites) ou SFR (25 sites), comme on peut le voir dans le graphique ci-dessous qui date du 1er juillet.
Rappelons qu’un seul support peut regrouper plusieurs antennes et que son autorisation ne signifie pas forcément qu’il est actif.
Deux villes couvertes d’ici fin 2020
Tous les opérateurs ont la possibilité d’obtenir des autorisations d’utilisation de la fréquence 3,4-3,8 GHz auprès de l’Arcep afin de déployer des sites pilotes 5G en France. Une procédure à laquelle se sont pliés Bouygues Telecom, Orange et SFR dès 2018. Parti bon dernier, Free Mobile n’a déposé son dossier que le 21 mars de cette année et obtenu l’autorisation le 18 avril. Il entend tester la 5G avec l’équipementier Nokia à Paris. Mais ne se précipite pas visiblement pour installer des antennes.
L’Arcep a pourtant annoncé hier qu’il entendait obliger les opérateurs à couvrir au moins deux grandes villes en 5G d’ici la fin 2020. Un objectif qui sera plus difficile à atteindre pour Free Mobile que pour ses concurrents.
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