Réalisée par le cabinet d’études The Winston Group en avril 2002, l’étude menée auprès de mille adultes américains marque un renouveau d’intérêt pour le télétravail : plus de la moitié d’entre eux (54 %) pensent qu’il serait un facteur d’amélioration de leur qualité de vie, et 46 % qu’il aurait un impact positif sur leur travail. Mieux encore : parmi ceux dont le temps de transport est supérieur à une heure par jour, 66 % estiment que le télétravail améliorerait leur qualité de vie, et 36 % préféreraient ?” s’ils en avaient la possibilité ?” télétravailler plutôt que de bénéficier d’une augmentation de salaire ! Envie de cocooning liée à la mauvaise santé de l’économie ou saut qualitatif amené par l’internet rapide ? Quoi qu’il en soit, cette étude rend compte de la forme nouvelle que prend aujourd’hui le décalage entre pratiques socio-culturelles et avancées technologiques, qui freine le développement du télétravail depuis plus de vingt ans. Celui-ci s’exprime actuellement par la dissonance de plus en plus forte qui existe entre l’autonomie apportée par les technologies de l’internet et l’extension du travail collaboratif. Commandée par le groupement américain pour la promotion des services de communication à large bande (Positively Broadband Campaign), cette étude a donné lieu à un livre blanc, qui conclut sur la nécessité de développer les liaisons à haut débit. La solution proposée ? Répondre, au travers déquipements vidéo-interactifs, à la préoccupation la plus forte des personnes interrogées : celle de “ne pas avoir assez de contact avec les collègues”…
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