L’étude de l’ IAB, réalisée en collaboration avec le cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC), est fondée sur la déclaration des revenus bruts faite par les sites auprès de PwC. Selon l’IAB, elle couvre 95 % des sites commercialisant leur espace. Elle a été rendue publique lors de l’assemblée générale annuelle de l’association qui se déroulait aujourd’hui 17 mai 2000.La croissance a été plus importante en 1999 qu’en 1998. Les revenus ont progressé de 350 % contre 284 % un an auparavant. Les meilleurs annonceurs en ligne se trouvent dans les mêmes domaines d’activité qu’en 1999, c’est-à-dire informatique et les télécoms. Ils enregistrent cependant tous les deux une baisse relative, et passent respectivement de 24 à 13 % et de 11 à 8 % de parts de marché.Les nouveaux médias ?” sites et éditeurs de jeux ?” progressent, eux, de 12 à 21 %. Ils deviennent ainsi les premiers annonceurs sur Internet.Le rapport présente également les moyens utilisés par les annonceurs pour communiquer sur la Toile. Les bandeaux restent le support préféré des annonceurs, puisqu’il représente 87,5 % des annonces sur le Web. Par rapport à l’année 1998, ils baissent cependant au profit du sponsoring, qui double presque son score avec 10,2 % des annonces. La part des interstitiels, ou pages de transition, triple mais reste à un niveau microscopique : 0,3 %.Les portails ?” moteurs de recherche et sites de communautés ?” reçoivent 42 % des investissements publicitaires. Ils sont suivis de loin par les fournisseurs d’accès (21 %). Les sites de contenu restent les parents pauvres d’Internet. Les sites consacrés à la finance mènent le bal dans cette catégorie, avec 11 % des investissements, suivis par le divertissement et l’information (avec tous deux 9 %). Les sites consacrés aux technologies ferment la marche avec 3 %.Ces bons résultats ne doivent pas faire oublier qu’Internet ne représente encore que 0,6 % des investissements publicitaires en France, contre 2,1 % aux Etats-Unis. Mais l’IAB se console en affirmant que “ son potentiel de croissance reste fort “.L’IAB en a profité, lors de l’assemblée générale, pour annoncer la constitution d’un groupe de travail sur la télévision interactive. Ce groupe est chargé de tirer les leçons des premières campagnes marketing sur les deux bouquets satellitaires français, ainsi que de sensibiliser les annonceurs à ce nouveau média. L’IAB France devrait aussi s’ouvrir plus à l’international et éditer une analyse comparative des pays européens en matière de publicité
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