Le premier retour sur investissement de l’extranet décisionnel est très rapide à ob-server : la possibilité d’analy- ser à distance des données entraîne directement une économie de production. Diffusées plus rapidement vers l’extérieur de l’entreprise, les informations sont de meilleure qualité grâce à la suppression des intermédiaires. Tout comme pour le décisionnel interne, cette modernisation sonne le glas de l’artisanal rapport papier envoyé par fax ou par voie postale, sans compter la ressaisie sur tableaux de bord bureautiques source d’erreurs.“Une capacité à négocier plus efficacement les enveloppes budgétaires annuelles et une meilleure prévention en matière de coût” sont les deux attentes principales de la Fédération de lutte contre le cancer qui met à disposition de ses 20 adhérents, centres français de lutte contre le cancer, un système mutualisé de reporting et de benchmarking.Lorsque l’accès aux données devient un service destiné aux clients de l’entreprise, il peut devenir aussi une source de revenus. Ainsi pour Serge Andrieu, directeur général de l’institut d’études de marchés et de sondage BVA, les 250 000 francs dépensés pour mettre en ligne ses rapports sont un investissement d’ores et déjà amorti sur deux ans. Il explique : “C’est un véritable outil de rentabilité pour nous. Ce qui est difficile à chiffrer est le gain en termes d’image. Car, à travers la filiale BVA-online créée pour commercialiser cette offre, nous avons déjà prouvé notre crédibilité dans la maîtrise de la technologie décisionnelle “. Du côté du spécialiste de l’intérim, Vedior Bis, l’on attend plus qu’un revenu. En effet, la consultation en ligne des données sur les intérimaires par chacun des clients sera un service supplémentaire dont la facturation n’est pas encore décidée. La société espère en faire un facteur différenciateur qui pèsera sur les négociations des tarifs de placement des personnels, très serrés dans cette activité.
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