- Photo : 14 technos qui changent tout
- 1- Des appareils toujours plus solides
- 2- La maîtrise du bruit numérique
- 3 – La stabilisation d’image
- 4 – Le processeur d’image
- 5 – Le format RAW
- 6 – Les compacts et bridges ultrazoom
- 7 – Les bridges à objectifs interchangeables
- 8 – Sélection automatique des modes de prises de vue
- 9 – Le HDR, une grande plage dynamique
- 10 – La vidéo haute définition
- 11 – La reconnaissance des visages dans Picasa
- 12 – Des photos de groupe toujours réussies
- 13 – Supprimer les éléments parasites
- 14 – Les labos en ligne
La grande majorité des compacts et bridges numériques enregistrent les photos en Jpeg. Il s’agit d’une image obtenue après traitement et compression du fichier natif, ou RAW. Le fichier JPeg offre l’avantage d’être très compact, universel et exploitable sans aucun traitement préalable. En revanche, la compression de l’image entraîne une perte d’information définitive, notamment dans les hautes et basses lumières.
Autrement dit, il est extrêmement difficile de corriger a posteriori les sous ou surexpositions d’une image enregistrée en Jpeg. D’autant que le processeur intégré à l’appareil a déjà effectué un traitement sur l’image (saturation, contraste, netteté…), provoquant d’emblée une altération du fichier original. Voilà pourquoi les professionnels et les amateurs avertis enregistrent systématiquement leurs photos dans le format RAW (« brut » en anglais), lorsque les conditions de lumière exigent un traitement ultérieur de l’image.
Paré pour les retouches
Souvent dénommé le « négatif numérique », le RAW est également un fichier compressé, mais sans perte d’information, à l’instar du Zip ou du Rar. Il contient l’intégralité des informations enregistrées par le capteur, codées en 12 ou 14 bits, sans aucun traitement et permet donc une retouche ultérieure très fine et précise.
Le RAW s’avère donc idéal lorsque les conditions de prise de vue sont délicates : fort contre-jour, balance des blancs difficile, contraste important. Pour autant, ce format n’est pas exempt de défauts. Contrairement au Jpeg, le RAW est un format propriétaire. Il ne peut donc être développé qu’à l’aide d’un outil adapté. Heureusement, la plupart des logiciels de retouche (Photoshop Elements, Paint Shop Pro, Lightroom) intègrent les plugins permettant l’affichage et le développement des fichiers RAW.
Néanmoins, pour faciliter le tri ou la diffusion des photos, il est préférable de photographier en Raw + JPeg, le fichier compressé pouvant être affiché sur n’importe quel ordinateur. Tous les reflex numériques proposent cette option. En revanche, malgré tous les avantages qu’offre ce format, il est encore très peu répandu sur les compacts et les bridges, et reste réservé aux modèles haut de gamme.
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