Eclairage déficient, couleurs ternes, son inaudible… Une fois assemblé, le film n’est pas parfait. La correction de tels défauts est indispensable.
L’éclairage joue souvent un rôle perturbateur lors du tournage d’un film, particulièrement lorsqu’il s’agit de scènes filmées en intérieur. Les caméscopes Mini DV ou Hi-8 acceptent bien souvent, en option, la connexion de torches lumineuses d’une puissance d’à peine quelques watts (Fcosinus).
Initiez-vous à la magie des filtres vidéo
Une fois le tournage achevé, vous pouvez remédier, dans une certaine mesure, aux insuffisances chromatiques du film grâce aux filtres vidéo que proposent les logiciels de montage. Particulièrement nombreux dans Media Studio Pro 6.0, d’Ulead (une soixantaine), leur puissance est considérable. Vous pouvez entreprendre sans difficulté la réduction d’un contre-jour, l’amélioration d’une mise au point, la simulation d’un mouvement de zoom ou la correction de la balance des couleurs, véritable source de jouvence pour les vieux films.La plupart des scènes nocturnes dans les productions cinématographiques sont tournées de jour à l’aide d’un filtre optique. Avec un caméscope domestique, à moins de coller une feuille plastique légèrement opaque sur l’objectif, cette astuce est inapplicable. Par contre, vous pouvez la simuler en jouant sur les niveaux de couleur, de contraste et de luminosité.Ces mêmes filtres permettent également d’appliquer des effets de distorsion d’image, particulièrement appréciés dans la mise en ?”uvre des jingles télévisés : décalage et diffraction d’image, flou de mouvement, kaléidoscope, relief, ondulations, solarisation. Si la superposition de deux vidéos suffit à créer l’effet classique d’incrustation, l’explosion d’un bâtiment ou la fusion de deux personnages nécessite le recours à un logiciel spécialisé, tel 3D Studio Max 4, de Discreet, pour l’incrustation d’une vidéo dans un environnement 3D.L’application d’effets spéciaux plus complexes se fait à l’aide de modules d’extension (plug-in) qui apportent de nouvelles fonctions au logiciel. Les résultats obtenus avec Boris FX 5.0, d’Artel Software, ou Hollywood FX, de Pinnacle, entre autres, sont impressionnants : environnements graphiques et titrages en 3D, animations de particules, etc. Media Studio Pro 6.0 se distingue encore par sa capacité à transformer des scènes d’un film avec l’outil Video Paint, aussi simplement que vous le feriez pour une image avec un éditeur graphique. L’effacement de l’un des éléments du décor et son remplacement sont envisageables, si les mouvements de la caméra sont limités.La bande-son fait également partie des éléments dont vous pouvez améliorer sensiblement la qualité. On parlera cette fois-ci de filtres audio. Si Premiere 5.1, d’Adobe, nécessite l’utilisation d’un logiciel distinct pour la mise en ?”uvre d’un simple chorus, d’une réverbération ou d’une correction dynamique, Media Studio 6.0, quant à lui, intègre en standard l’ensemble de ces fonctions.
