Les déclarations de Stéphane Roussel, PDG de SFR, sur la possibilité d’utiliser les bandes passantes de 1800 MHz pour la 4G n’ont pas laissé Bouygues indifférent. Didier Casas, secrétaire général de Bouygues Telecom, réagit vivement en qualifiant les propos de « chantage à l’emploi exercé sur les pouvoirs publics ». Il considère surtout que les chiffres indiqués par le PDG de SFR ne sont ni crédibles ni sérieux ».
M. Casas estime que son entreprise a respecté ses engagements en faisant l’acquisition de fréquences 4G pour 900 millions d’euros comme les autres opérateurs. De plus, le responsable indique qu’il est soutenu par l’Union Européenne. Dans l’espace européen, une quinzaine de pays utilise déjà les bandes 1800 MHz pour la 4G. « Neelie Kroes nous a écrit en décembre pour nous dire qu’elle était favorable à une attribution rapide », a affirmé M. Casas à l’AFP. Enfin, Bouygues rappelle que sa demande concerne l’ensemble du marché, « nous ne demandons pas un privilège ».
Cette affaire ne fait que commencer d’autant que Didier Casas dévoile que « les travaux pour passer de la 2G à la 4G sur la bande des 1800 MHz ont déjà commencé ». Bouygues semble convaincu que la décision de l’Arcep ne peut lui être que favorable.
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