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4D dope son SGBDR pour le Web

Désormais doté de fonctions Web, 4D 6.7 autorise la publication de données sur Internet via des pages HTML dynamiques.

L’éditeur français 4D (pour 4e Dimension) n’entend pas se laisser distancer dans la course des SGBDR pour Internet. La version 6.7 de sa base de données relationnelle 4D s’enrichit en effet de fonctions destinées au Web. Outre la présence d’un serveur cache et le support de tout type de CGI et de scripts Perl, ce logiciel dispose de nouvelles balises (tags) qui améliorent les interactions entre le code HTML et la base de données. Autre évolution, le nombre de clés d’index par page a été porté à 16 millions.

Un module de développement Java

Mais 4D 6.7 n’est pas qu’une simple amélioration de la version précédente puisqu’il comporte de nouvelles fonctions, notamment en matière de sécurité. Ainsi, l’éditeur a enfin adopté le protocole SSL (Secure Socket Layer) pour sécuriser les données entre la base et le client, au niveau du serveur Web. De plus, les développeurs de plug-in 4D pourront protéger leurs travaux grâce à un généra-teur de numéro de série tiré du numéro identifiant le moteur 4D.4D édite ses logiciels pour Windows et Mac OS. Soucieux de s’ouvrir à d’autres marchés, il a doté son SGBDR du module 4D Open Java, de façon à ce que tout ordinateur équipé d’une machine virtuelle Java puisse se connecter à un 4D Server.Les versions 4D Standard Edition et 4D Server Stan- dard Edition coûtent respectivement 1 900 et 5 830 F (290 et 890 e).

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Lionel Sarrès