Les NTIC (Nouvelles technologies de l’information et de la communication) et leur corollaire, l’informatisation de l’économie, ne sont plus cette machine à broyer les emplois si souvent décriée. Dans un rapport commandé par le secrétariat d’Etat à l’Industrie, et récemment rendu public, le Bipe prédit que les NTIC apporteront entre 0,6 et 1,6 point de croissance à l’économie française, dans les prochaines années.Ce secteur qui, fin 1998, mobilisait quelque 660 000 personnes, soit près de 2,9 % de la population active est, au contraire, une formidable courroie d’entraînement pour le reste de l’économie.Selon le Bipe l’introduction des NTIC dans l’entreprise traditionnelle engendre un gain de productivité substantiel et est également créatrice d’emplois. De 74 000 à 190 000 postes par an (pour les prévisions les plus optimistes) feraient ainsi leur apparition dans les années à venir.Ce renversement de tendance, du même ordre que ce qui a pu se passer aux Etats-Unis, remonterait à 1994.
Pour le Bipe, tout s’explique par la mise en place d’un “cercle économique vertueux “, qui “semble s’engager entre l’innovation de services et l’industrialisation de services. De l’innovation découle une utilité accrue qui stimule la demande. Et de l’industrialisation découle l’innovation du fait des potentialités offertes par les technologies d’information et de communication.” Fonctionnant de concert, les deux phénomènes sont ainsi générateurs de croissance et demploi.
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