Le très haut débit, c’est une volonté gouvernementale à travers le Plan France Très Haut Débit mais aussi un désir des consommateurs, si l’on en croit les chiffres du marché publiés par l’Arcep ce 3 septembre, qui définit une ligne THD par un débit en crête descendant supérieur ou égal à 30 Mbit/s. Il concerne donc 3,8 millions abonnements au 30 juin dernier, ce qui représente une croissance de 3,4% en un an.
Précisons que ces statistiques prennent en compte aussi bien la clientèle grand public que celle des entreprises. ll ne s’agit donc pas du taux d’équipement des foyers français.
Les opérateurs continuent d’investir dans les infrastructures
Sur ces 3,8 millions, 1,140 million d’abonnements sont en FTTH (la fibre de bout en bout) qui enregistre une progression de 58% en un an, 1,010 million d’abonnements reposent sur du FTTLa dont le débit est supérieur ou égal à 100 Mbits/s. Le Fiber To The Last Amplfifier est une technologie hybride : la majeure partie du réseau est en fibre mais la terminaison est en câble coaxial. Elle est principalement utilisée par Numericable-SFR.
Enfin, l’Arcep décompte 1,690 million d’abonnements THD moins rapides entre 30 et 100 Mbit/s, soit en FFTLa, soit en VDSL2 (l’une des technologies utilisée par Free) avec un débit compris entre 30 et 100 Mbit/s. Ce très haut débit du pauvre augmente de 108% en 12 mois.
De bons résultats à mettre au crédit, selon L’Arcep, des opérateurs qui « ont réalisé des investissements importants ces dernières années » et qui proposent une offre commerciale variée. Mais la marge de progression reste énorme : ces abonnements ne représentent en effet que 28% du nombre total des logements éligibles au très haut débit.
Source :
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
