- Windows Phone 7 : l’arme mobile de Microsoft
- 1 – L’interface : tout change
- 2 – Portrait-robot d’un Windows Phone
- 3 – Des limites déjà connues
- 4- Le renouveau des applications
- 5 – Et pour la version 6.5 ?
Autour des versions précédentes de Windows Mobile, tout un écosystème de développements, de programmes et d’utilitaires en tout genre s’était constitué au fil des ans. Sauf que l’emprise de Microsoft sur ce petit monde était, somme toute, assez limitée : chaque concepteur pouvait publier ses créations comme bon lui semblait, au tarif qui lui convenait, sans droit de regard du géant du logiciel. Mais, en cette rentrée 2010, Microsoft sonne la fin de la récré. Pour Windows Phone 7, l’éditeur veut un environnement propre et rangé. Au risque de s’aliéner une partie de sa base installée. En décrétant l’incompatibilité des logiciels Windows Mobile avec l’OS de dernière génération, en imposant un nouveau socle applicatif commun (Silverlight et XNA) et en obligeant les développeurs à valider leurs programmes avant publication sur la Marketplace – qui devient l’unique source de logiciels additionnels pour Windows Phone 7 -, Microsoft prend de sacrés risques. Mais ce ménage, qui rappelle par certains aspects ce qu’a mis en place Apple pour iOS, était devenu nécessaire, et l’éditeur est confiant. “ Les outils de développement pour Windows Phone 7, comme Visual Studio Express et XNA Game Studio Express, sont gratuits et connus des développeurs. Ils n’auront pas de mal à transformer leurs applications existantes ou en développer de nouvelles ”, assure Frédéric Brandt. Et en annonçant la rupture environ six mois avant la sortie du nouvel OS, l’éditeur a prévenu tôt ceux qui voudront enrichir la plateforme Windows Phone ; l’effet de curiosité est patent, avec plus de 300 000 téléchargements de la version bêta des outils de développement (la version finale est disponible depuis la mi-septembre). Des concours de développement ont aussi été lancés sur Facebook. Quant aux droits de publication que doivent verser les concepteurs pour que leurs créations figurent sur la Marketplace, ils sont raisonnables : l’abonnement annuel de 75 euros donne le droit de publier jusqu’à cinq programmes. Au-delà, le développeur doit participer aux frais de validation uniquement si son logiciel est gratuit. Au moment où nous écrivons ces lignes, Microsoft préfère ne pas s’engager sur un nombre d’applications disponibles. Les premiers programmes seront des adaptations d’outils existant déjà sur d’autres OS mobiles, tels Shazam (reconnaissance musicale), Foursquare (géolocalisation), Seesmic (client Twitter), AlloCiné, Le Figaro ou Vente Privée ; plus original, on trouvera celle de l’éditeur de bandes dessinées Ave!Comics, ainsi que Meetic en exclu.Le catalogue devrait vite s’enrichir.
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