La téléphonie de troisième génération n’a plus véritablement d’universel que le nom. Le groupement 3GPP a défini le W-CDMA (Wideband-Code division multiple access), tandis que le 3GPP2 (orienté vers l’axe asio-américain) s’est focalisé sur le CDMA-2000. Le W-CDMA est la principale interface radio de l’UMTS (Universal mobile telecommunications system).Le Mobile Wireless Internet Forum (MWIF) et l’Operator Harmonization Group (OHG) ont profité du 3GSM World Congress pour annoncer un atelier commun entre ces deux principales instances de normalisation. “Le but du MWIF n’est pas de définir des standards mais d’influer sur l’adoption d’une architecture Internet mobile unique indépendante de la technologie d’accès”, indique Nick Sampson, vice-président Business Operations du MWIF. Cette association vient de publier une étude mettant en lumière les différences fonctionnelles entre le 3GPP, le 3GPP2 et les propositions du MWIF. “Les services Internet mobile 3G requièrent une interopérabilité dans les zones clés du W-CDMA et CDMA-2000”, explique Dean Prochaska, vice-président du MWIF.
La victoire du W-CDMA
Si cette harmonisation du c?”ur des réseaux semble nécessaire, on constate que le W-CDMA a largement gagné la bataille. “Le W-CDMA représente 95 % du marché, explique Josef Huber, vice-président de l’UMTS Forum. Les possibilités d’un point de vue spectral sont très limitées pour le CDMA-2000 pour aller vers les services 3G. Avec le W-CDMA, les services 3G seront comme rouler en Porsche sur la voie rapide de l’autoroute.” En Corée, souvent citée pour le CDMA-2000, deux opérateurs ont pris des licences UMTS. Qualcomm a beau indiquer que le CDMA-2000 est plus simple à déployer, il semble que linventeur du CDMA ait raté son virage dans la 3G.
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