Depuis l’abandon presque total de la gamme CoreBuilder et son recentrage sur les groupes de travail, 3Com manquait d’une offre de milieu de gamme. Un vide désormais comblé. D’un côté, le constructeur joue la carte de la densité en proposant d’une part un commutateur Ethernet 10/100 48 ports, le SuperStack 4300, et d’autre part un châssis fédérateur acceptant 12 ports Gigabit Ethernet ou 96 ports 10/100 et baptisé 4005. De l’autre, et c’est sans doute là le plus intéressant, le constructeur se lance à l’assaut des ténors de la commutation dite de niveau 4 et propose, avec le SuperStack 4400, un modèle empilable doté de fonctions de filtrage TCP, en plus des traditionnelles options de gestion du trafic au niveau IP (champ TOS, DiffServ). “Pour la première fois, ces fonctions de c?”ur de réseau sont disponibles à la périphérie”, insiste Agnès Chabrier, directrice du marketing de 3Com France. Pour elle, cette nouvelle gamme vient con- currencer à la fois les offres de HP et celles de Foundry Networks.
Jusqu’à huit commutateurs par pile
Au passage, 3Com a aussi revu l’architecture d’empilement des Super- Stack, avec pour seul handicap de la rendre incompatible avec celle du SuperStack 3300. La nouvelle configuration apporte un doublement de la capacité de la pile (huit commutateurs SuperStack 4400 contre quatre pour le SuperStack 3300) qui lui fait atteindre les 200 ports Ethernet 10/100. Elle offre aussi une fonction inédite d’agrégation de ports appartenant à différents commutateurs. Vendu 1 998 ? ht (13 100 F), le SuperStack 4400 se révèle environ 30 % plus cher que son prédécesseur (au prix par port). Il est de plus livré avec un logiciel d’administration, Network Supervisor, accessible par une interface web. Seule ombre au tableau, les liens montants Gigabit Ethernet du SuperStack 4400 lui sont spécifiques, ce qui interdit de réutiliser ceux d’un 3300, par exemple. Un inconvénient mineur, affirme-t-on chez 3Com, puisque le SuperStack 3300 poursuit pour linstant sa carrière en entrée de gamme.
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