Effectuée auprès de cinq cents directeurs des achats d’entreprises européennes de plus de cent salariés, cette étude menée par IDC en 2001 sur la base d’entretiens individuels montre également que 6% d’entre eux pensent acheter en ligne d’ici à la fin de l’année et que 36% prévoient de le faire avant la fin 2002. Les deux principaux freins évoqués par ces derniers sont l’absence de connexion soit de l’acheteur, soit du fournisseur. Tandis que les deux principaux avantages mentionnés par les acheteurs en ligne sont la rapidité du processus (69%) ainsi que la réduction des coûts (38%). Plus révélateur encore: les deux défis auxquels ils avouent avoir été confrontés ne sont pas d’ordre technologique, mais organisationnel. La résistance au changement vient en première ligne (27%), suivie de la difficulté de compréhension et d’utilisation du système (11%). Il n’est pas neutre à cet égard de constater que, sur les six pays étudiés ?” France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Suède et Royaume Uni ?”, c’est la Suède qui est leader avec un taux d’achat en ligne supérieur à 50%. Difficile, en effet, de ne pas mettre en relation la politique de management participatif des entreprises avec leur capacité à maîtriser l’innovation “en bout de chaîne” que supposent les applications doptimisation telles que la connexion aux places de marché, la relation client ou la gestion de la chaîne logistique globale.
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