Waymo va s’exporter, pour la première fois, en dehors des États-Unis. Les ambitions de la société à la propriété de Google (groupe Alphabet) lui font prendre la direction du Japon, d’un pas décidé alors que la concurrence se fait de plus en plus rare aux États-Unis (General Motors a tiré un trait sur Cruise, après plus de 10 milliards de dollars investis). Résolue de la route à suivre pour son développement, Waymo l’est parfois moins quand il est question de prendre un rond-point. Dans une vidéo devenue virale, ces derniers jours, nous avons pu observer une Jaguar I-Pace sans personne à bord effectuer 37 fois le tour d’un giratoire, dans une indécision critique.
Sorry I’m late, my WAYMO did 37 laps in the roundabout 💁🏻♂️ pic.twitter.com/GSR4sqChV2
— Greggertruck (@greggertruck) December 11, 2024
Depuis la vidéo, un porte-parole de Waymo a indiqué au média TechCrunch que l’entreprise avait travaillé sur un correctif, déployé sur l’ensemble de sa flotte. Mais en l’absence de personne à bord du véhicule et alors que nous n’avons pas pu voir le dénouement de la scène, il reste difficile de comprendre comment la voiture autonome américaine est arrivée à se « coincer » dans cette boucle infinie, autour de ce rond-point. On imagine bien que la machine n’est pas arrivée à prendre de décision, et que l’exemplaire de Waymo a été « débloqué » en faisant appel à une équipe spéciale, chargée de prendre en charge à distance le contrôle des voitures lorsque celles-ci se retrouvent dans une situation difficile.
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Chez Tesla, à l’approche de la sortie d’un robotaxi baptisé « Cybercab », la société a publié de nouvelles opportunités d’emploi, dans le but de recruter une nouvelle équipe qui aura la lourde tâche de développer les outils numériques pour le contrôle à distance des voitures. Une fois que ces logiciels seront disponibles, une équipe sera constituée pour superviser et, si besoin, prendre en charge les voitures. Lors de la présentation du Cybercab, au mois d’octobre, Tesla a indirectement fait la promotion d’un tel système, en assistant à distance ses robots humanoïdes, Optimus, pour qu’ils puissent interagir de la façon la plus naturelle possible avec les invités.
En attendant, Waymo est en pleine phase de renouvellement de sa flotte. À l’avenir, ses voitures autonomes seront basées sur des vans ZeekR « M-Vision », ainsi que sur des Hyundai Ioniq 5, grâce aux chaînes d’assemblage de la marque sud-coréenne en Géorgie. En l’échange, Hyundai pourra à l’avenir profiter de ses avancées technologiques en matière de conduite autonome. Waymo comptera sur un développement qui mettra davantage en avant l’intelligence artificielle de Google, en « imitant le raisonnement humain pour décomposer des tâches complexes en série d’étapes logiques ». Une voie qui rappelle celle de Tesla, même si Waymo compte toujours sur des équipements plus classiques, tels que des LiDAR.
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