L’entreprise a indiqué dans un communiqué que la décision ” extrêmement décevante” de recourir au dépôt de bilan représentait la ” meilleure option” pour pouvoir effectuer d’importantes restructurations ” dans le monde difficile des télécommunications”.La société affirme toutefois avoir accès sans restriction à un fonds de 155 millions de dollars (180 millions d’euros) et qu’elle sera en mesure de terminer la construction de son réseau en fibre optique en Amérique du Nord. Les demandes de protection contre ses créanciers ont été déposées devant la Cour suprême de la Colombie Britannique et la Cour fédérale américaine des faillites de la région de New York, a indiqué l’entreprise.360networks, qui rêvait de bâtir un réseau mondial de fibres optiques, avait, il y a dix jours, concédé qu’elle ne pourrait rembourser les quelque 10,9 millions de dollars (13 millions d’euros) d’intérêts dus sur sa dette à long terme, avant d’annoncer mercredi dernier le licenciement de 44 % de ses effectifs.Selon des sources proches de 360networks, les employés ont été informés jeudi des démarches de l’entreprise auprès d’un tribunal canadien. Récemment abandonnée par Alcatel, qui s’est désengagée de son investissement de 500 à 700 millions de dollars (590 à 826 millions d’euros) dans 360networks il y a quelques semaines, la firme canadienne cherchait à combler un trou de plus de 300 millions de dollars (354 millions d’euros).Le titre de 360networks se situait à 31 cents canadiens à la Bourse de Toronto jeudi. Laction a évolué entre 28 cents canadiens et 35,90 dollars canadiens au cours des 52 dernières semaines
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