Débutée le 19 novembre sur le site de Trélazé (Maine et Loire), la grève lancée par l’intersyndicale CFDT, CGC et CGT d’Integris Data Services France (une partie de l’infogérance de Bull) s’est étendue le 24 au site de Saint-Ouen en région parisienne.
Principale revendication: les modalités d’application de la réduction du temps de travail.
“La majorité des cadres doivent bénéficier des horaires collectifs prévus par la loi, soit 1600 heures par an ou 200 jours de 8 heures. Au lieu de 217 jours sans limite horaire”, réclament les syndicats.
80% du personnel de Trélazé (pour un total de 180) et la moitié des 340 salariés de Saint-Ouen auraient répondu à l’appel, selon les syndicats. De son côté, la direction réduit la participation à “un peu plus de 50%” dans le premier site et à 10% dans le second.
Au-delà de cette bataille de chiffres, la situation d’Integris est assez particulière. Sa convention collective dépend de l’UIMM dont l’accord de branche n’a pas été étendu, alors que la société est membre du Syntec.
Selon Alain Spriet, directeur des opérations, il avait été convenu avec les syndicats que les négociations devaient se faire au niveau du groupe uniquement. Il admet que ces manifestations interviennent à un moment particulièrement délicat, à la veille du passage à l’an 2000 qui mobilise fortement les équipes, dans un marché tendu et en forte croissance, alors que la loi n’est pas encore définitivement votée.
Les différents partis doivent se retrouver vendredi 26 novembre à la table des négociations.
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