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35 heures: les informaticiens des SSII toujours mobilisés

La grève du 26 novembre a rassemblé 8000 manifestants à Paris et en province, selon l’intersyndicale CFDT, CFE-CGC, CGT, à l’origine du mouvement.

La grève du 26 novembre a rassemblé 8000 manifestants à Paris et en province, selon l’intersyndicale CFDT, CFE-CGC, CGT, à l’origine du mouvement.


La tension n’est donc pas retombée. Toujours de source syndicale, on n’hésite pas à parler de date historique. Mais, si cette vague de contestation est inédite pour les SSII, il faut relativiser les chiffres avancés aujourd’hui en les comparant à l’ensemble des effectifs de la profession (plus de 150000 en France fin 1998 pour les adhérents du Syntec).


Dans la capitale, le défilé a duré près de quatre heures. A Lyon, une délégation a remis en préfecture une pétition de près de 1200 signataires pour l’application immédiate des 35 heures. On observait également d’autres mouvements à Toulouse, Grenoble, Bordeaux, Nantes et Rennes.


Aujourd’hui, les revendications des salariés restent inchangées (22 jours de repos, décompte du temps de travail…). Mais la priorité de cette nouvelle journée d’action était surtout d’amener les entreprises encore réfractaires à la table de négociations. Pour l’heure, rien ne semble devoir changer sur le terrain, au moins jusqu’à ce que Martine Aubry décide ou non d’étendre à l’ensemble de la branche laccord Syntec du 22 juin.

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La rédaction