A Paris, ils étaient plusieurs centaines à s’être rassemblés sous les fenêtres du Medef, vendredi 26 novembre, pour exprimer leur mécontentement sur l’état actuel des négociations autour des 35 heures.
D’autres manifestations se tenaient au même moment en province, à Toulouse, Grenoble, Nantes et Sofia-Antipolis, notamment.
L’intersyndicale CFDT, CFE-CGC, CGT et CFTC qui appelait à la grève espérait pour cette nouvelle journée d’action nationale une mobilisation supérieure à celle -déjà historique- du 22 octobre. Ce jour-là, plus de 5000 informaticiens avaient cessé le travail.
De fait, depuis un mois, rien n’a vraiment changé. Après un deuxième passage en commission nationale de négociation collective, le 24 novembre, l’extension à la branche de l’accord Syntec Informatique du 22 juin n’est toujours pas d’actualité.
De sources syndicales, à peine 15% des SSII ont déjà conclu des accords internes sur les 35 heures. “Toutes les sociétés s’observent ou attendent une éventuelle mobilisation du personnel. En tout état de cause, personne ne veut faire le premier pas”,affirme un des acteurs du mouvement.
Pour autant, à la CFDT (l’un des signataires de l’accord du 22 juin), on assure ne pas vouloir durcir le confit avant d’avoir épuiser toutes les solutions daccord. Tout en se préparant à un passage effectif aux 35 heures. Au besoin en adoptant une démarche volontariste de comptage des heures de travail dès le 1er janvier.
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