La CGC appelle les informaticiens des SSII à cesser le travail le 31 décembre, “partout où les négociations sur les 35 heures n’auront pas abouti “.
Pour Jean-Claude Carasco, président de la Fieci*, l’absence de négociation dans trop de SSII agit comme une provocation. “Faute d’assurance sur l’extension de l’accord Syntec, nous avons donc décidé de mettre la pression. La loi Aubry II est bien moins intéressante [pour les cadres] que le texte signé en juin, il nous faut éviter d’en faire une solution par défaut “, a-t-il déclaré.
Interrogé sur la situation actuelle, Eric Hayat, président de la fédération Syntec, reconnaît que “la situation est grave “. Avant d’ajouter qu’il ne voyait “aucun obstacle à accélérer les discussions en cours autour des 35 heures, sur la base d’un accord Syntec étendu à l’ensemble de la branche “.
La balle est donc aujourd’hui clairement dans le camp de Martine Aubry. Le ministre de l’Emploi et de la Solidarité doit maintenant se prononcer sur l’extension de l’accord Syntec. *Fédération nationale du personnel de l’encadrement des sociétés de services informatiques, des études, du conseil et de lingénierie.
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