Pas loin de trente-quatre ans après la fin de sa commercialisation (en 1987), l’Amiga 1000 reçoit en ce début 2021 un nouvel accessoire appelé « Parceiro ». Je vous vois désorientés, alors rappelons de quoi nous parlons : l’univers de l’informatique est constellé de nombreuses entreprises, mouvements, courants, etc. Et parmi eux il existe une communauté de dingues qui ne jurent que par leur vieil ordinateur appelé « Amiga ». Développé par feu la société américaine Commodore, l’Amiga était un concurrent de l’Atari, du temps où ces deux standards étaient les machines de choix pour créer et jouer – le PC n’était alors qu’une boîte sans âme pour les entreprises.
L’Amiga 1000 était une machine fonctionnant avec une puce Motorola 68000 à 7,16 Mhz et accompagné par 256 Ko de mémoire vive (avec une option pour passer à 512 Ko). Dépourvu de disque dur, il lui fallait passer par une disquette pour démarrer son système d’exploitation.
C’est là que l’accessoire Parceiro entre en scène : se branchant sur le port d’extension de l’Amiga 1000, ce petit boîtier intègre 8 Mo de SRAM, une pile bouton pour conserver la date et un lecteur de carte Micro SD intégrant une carte de 2 Go qui se comporte comme un disque dur où le système d’exploitation « Workbench » peut être installé. Le lecteur de disquette n’est plus alors utilisé que comme amorce initiale qui passe rapidement la main à la carte Micro SD.
Une carte dont les débits, incroyablement inférieurs aux SSD de nouvelle génération en PCIexpress 4.0, sont cependant phénoménalement supérieurs à ceux d’un lecteur de disquettes 3,5 pouces des années 80. Tout est question de référentiel ! Disponible à 250$ en prix officiel, le Parceiro peut être commandé à 195$ sans frais de port si vous passez par le site des doux dingues d’Amiga Love.
Est-ce que c’est utile ? Pour une poignée de fans (mais vraiment quelques dizaines seulement), sans aucun doute. Est-ce une révolution qui préfigure du futur de l’informatique ? Absolument pas, puisqu’on vous dit que l’Amiga 1000 a plus de trente ans. Est-ce que c’est génial ? Tout à fait, il est même magique qu’au nom d’un amour (autre mot pour la folie) pour leur machine, des gens soient capables de consacrer du temps, des compétences et de l’argent pour que leur « précieux » fonctionne encore plus efficacement pour quelques années encore. Merci les fous.
Source : Hackaday
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