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3300 CXi, de Mitel

Si cet appareil offre des possibilités intéressantes, il est lent au démarrage et est classé dernier concernant la qualité audio.

La plate-forme 3300 CXi de Mitel est composée d’un unique boîtier au format 2U. Il est disponible en versions 8 et 16 utilisateurs et est extensible à 64 utilisateurs IP. Par rapport au CX existant, le modèle CXi
dispose d’un commutateur Ethernet compatible PoE (802.3af), d’un routeur et d’un coupe-feu. Il n’a pas de modem intégré. Il gère jusqu’à 8 postes analogiques, mais ne prend pas en charge les postes numériques. Son architecture lui permet de
stocker 450 heures de messages et de gérer jusqu’à 100 boîtes vocales. Pour l’heure, il n’est pas compatible avec le protocole SIP, cette prise en charge étant prévue pour mi-2006 d’après le constructeur.Ce matériel est le seul du comparatif à disposer d’une interface Web pour l’administration, ses rivaux proposant des logiciels propriétaires. L’avantage est d’éviter d’installer un logiciel supplémentaire qui alourdit le
paramétrage. Une aide en ligne contextuelle est disponible, mais pas d’assistant de configuration initiale. De plus, le manuel d’installation est uniquement proposé en anglais. Pour certaines fonctions, notamment la création du plan de numérotation
ou la mise en place d’une ligne ACD, le paramétrage s’avère quelque peu fastidieux. De plus les logs ne sont pas toujours très accessibles.La procédure d’installation du softphone est compliquée par l’enregistrement préalable de l’utilisateur sur le serveur du softphone. Par ailleurs, ce serveur doit impérativement être
démarré pour que le client du softphone puisse s’authentifier. Par la suite, le softphone est simple d’emploi et ergonomique : il fournit l’historique, les contacts et les communications en cours. Un
clavier numérique virtuel permet aussi de composer facilement un numéro. Cet équipement se classe dernier en matière de qualité audio. Il a surtout été pénalisé pour son incompatibilité avec les codecs G.723 et G.729ab.D’autre part, notre matériel de test lui a attribué la moins bonne note (3,52) pour la mesure du PESQ moyen (lire La méthodologie). La mesure de retard d’écho est dans la moyenne des mesures avec 51 ms,
la latence étant plutôt bonne par rapport aux autres avec 64 ms. Plus problématique… nous avons mesuré un temps de redémarrage du PABX de 10 minutes, ce qui exclut d’utiliser ce matériel dans un environnement où les communications
téléphoniques constituent le c?”ur de métier de l’entreprise. En revanche, il est le seul à chiffrer la signalisation des flux, en plus des flux RTP.

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Thibault Michel