L’ IDRIS (Institut du développement et des ressources en informatique scientifique) met à disposition des laboratoires de recherche des moyens informatiques de haute performance pour le calcul scientifique. Environ cinq cents projets, engageant plus de mille huit cents utilisateurs, utilisent cette année la puissance de calcul de l’IDRIS.L’Institut vient de s’équiper de trois supercalculateurs NEC SX-5 optimisés pour le calcul vectoriel. La combinaison de ces machines permet d’atteindre une puissance théorique de 300 Gigaflops (milliards d’opérations en virgule flottante par seconde), classant l’IDRIS parmi les trois plus gros systèmes vectoriels au monde. Les supercalculateurs NEC SX-5 seront utilisés dans de nombreuses disciplines scientifiques comme la mécanique des fluides, la physique des plasmas, la chimie des matériaux ou encore la modélisation du climat. La majorité de ces projets nécessitent en moyenne 2 à 6 Gigaflops de puissance.
Une puissance de 8 Gigaflops par processeur
Le système NEC, de l’IDRIS, se compose de trois supercalculateurs SX-5 interconnectés par un réseau à très haut débit. Les deux premières machines sont dotées de seize processeurs, avec respectivement 128 Go et 64 Go de mémoire partagée. Le troisième n?”ud est composé de six processeurs, avec 32 Go de mémoire partagée. Chaque processeur développe une puissance de 8 Gigaflops, soit 8 milliards d’opérations en virgule flottante par seconde.Pour améliorer la vitesse de calcul, la mémoire partagée est de premier niveau, donc accessible dans les mêmes conditions par tous les processeurs. L’interconnexion entre les trois supercalculateurs s’effectue par l’intermédiaire d’un commutateur IXS (Internode Crossbar Switch) à 8 Go par seconde de bande passante. Le système d’exploitation du supercalculateur est un Unix Super-UX, de NEC, permettant aux utilisateurs de voir la grappe comme une image unique.Un appel d’offres a été lancé auprès de NEC, Fujitsu, IBM et Silicon Graphics, pour réaliser le système de l’IDRIS. C’est finalement NEC qui la emporté avec un système dont le coût est de 80 millions de francs, financé à 100 % par le CNRS (Centre national de la recherche scientifique).
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