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3 technologies pour localiser l’abonné
19 mars 2001 à 08:00
Globalement, le marché de la localisation géographique est aujourd’hui dominé par trois technologies. Plus la méthode choisie est précise, plus son implantation dans les réseaux de téléphonie mobile est complexe et coûteuse.
L’utilisation du Cell ID Actuellement, les opérateurs de téléphonie mobile disposent d’environ 30 000 stations dites ” de base “, réparties sur tout le territoire français. Chaque station couvre une zone géographique bien déterminée. Sur son champ d’action, elle envoie et reçoit les données transmises par les utilisateurs de portables.
Aujourd’hui, les opérateurs connaissent la station dont dépendent, à un moment donné, leurs clients. En recoupant cette information avec le champ d’emprise géographique de la station, il est possible de déterminer la position approximative d’un utilisateur.
L’avantage de cette technologie est double : elle ne nécessite que de faibles modifications au niveau du réseau, et aucune sur le terminal de l’abonné. Cette méthode est également très rapide : un utilisateur peut être localisé en deux ou trois secondes. En revanche, l’information devient vite inutilisable en milieu rural, puisque la précision descend à 15 kilomètres, contre 250 mètres en milieu urbain.
Précision : – 250 mètres en milieu urbain – 600 mètres en semi-urbain – jusqu’à 15 km en milieu rural
La triangulation du Cell ID La triangulation repose sur le traitement croisé des données reçues par trois cellules au plus. Bien qu’il dépende d’une seule cellule, un téléphone mobile capte le signal d’au moins deux autres cellules.
Le croisement des informations renvoyées par ces trois cellules s’effectue alors en fonction du temps de transmission du signal à chaque cellule, qui doit donc être réglée sur l’heure atomique. La triangulation peut aussi être obtenue à partir de l’angle d’arrivée du signal ou de sa puissance.
Les techniques se valent à peu près et permettent une plus grande précision de l’information de géolocalisation. Mais le temps nécessaire pour déterminer la position d’un téléphone s’approche, dans ce cas, des 5 secondes et la modification de la carte à puce du terminal des abonnés peut être nécessaire (selon les fournisseurs de la technologie). Une nouvelle carte, comprenant une application SIM-Toolkit (langage de développement pour la carte à puce), leur est envoyée.
Précision : – 125 mètres en milieu urbain – 300 mètres en semi-urbain – jusqu’à 4 km en milieu rural
L’assisted GPS Cette technologie repose sur les 24 satellites en orbite à 20 000 kilomètres autour de la terre, contrôlés par le gouvernement des États-Unis. Cependant, la seule technologie GPS (Global Positionning System) ne peut être employée pour la géolocalisation.
Ses temps de réponse peuvent monter jusqu’à 15 minutes, le temps nécessaire pour que le terminal GPS du téléphone mobile ” accroche ” les trois satellites qui effectueront la mesure.
L’Assisted GPS, qui repose sur l’existence d’un réseau GPS terrestre identifiant les satellites à utiliser, permet de gagner du temps : le téléphone sachant quels satellites interroger, la mesure prend environ une minute.
Toutefois, de nombreuses contraintes subsistent : cette technologie nécessite des modifications importantes sur le terminal ; le composant GPS l’alourdit et réduit nettement son autonomie. Enfin, à la différence des autres technologies, le GPS est moins efficace en milieu urbain, notamment près des immeubles les plus hauts.
Précision : – 50 m en milieu urbain – 5 m en semi-urbain – moins de 3 m en milieu rural
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