Cegetel possède un centre d’hébergement à Paris et quelque 200 points de présence sur le territoire. L’opérateur dispose d’une offre de connexion très complète, allant de la ligne RTC ou RNIS à la ligne louée de 2 Mbit/s en standard.
Quel sera votre grand chantier en 2001 ?
Nous comptons nous développer sur 2 axes principaux. Dans un premier temps, nous allons dimensionner nos connexions de façon à offrir la meilleure qualité possible aux clients. Ensuite, nous ferons évoluer nos accès vers les nouvelles technologies disponibles. Ainsi, nous devrions proposer une offre TurboADSL, dès janvier 2001.
Quelle sera votre stratégie en matière d’ADSL, notamment ?
Double, notre stratégie consistera à fournir un accès et à apporter des services complémentaires. Ces derniers seront de 3 types. Tout d’abord, nous proposerons des services opérateurs tels que la sécurisation des accès, l’adressage IP dynamique, l’hébergement ou les adresses e-mails. Ensuite, nous comptons offrir des prestations de type ASP, comme la location de logiciels bureautiques par exemple. Enfin, nous mettrons à la disposition de nos clients des contenus informatifs, ciblés selon leurs activités. Nous nous donnons les moyens de tenir les parts de marché que nous nous sommes fixés, à savoir être dans le Top 3 des opérateurs alternatifs derrière France Télécom.
Pourquoi ne pas avoir déjà proposé des accès ADSL, comme Mangoosta ?
Certes, le time to market est important, mais la qualité de service l’est tout autant. Lorsque Netissimo est arrivé sur le marché, nous avons considéré que le niveau de service n’était pas suffisant pour le proposer nous-mêmes. Clairement, suite à nos expérimentations, nous ne pouvions pas offrir à ce prix quelque chose de presque équivalent à du RNIS. Nous croyons toujours à l’ADSL, il n’y a aucune ambiguïté de ce côté-là ; simplement, Netissimo présente l’unique avantage dêtre disponible tout de suite, la qualité restant insuffisante.
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