Les géants des télécoms traversent une rude période. Marconi, votre actionnaire, envisage-t-il de vous vendre ?
Le fait de passer sous la coupe de Marconi via la fusion avec Ipsaris (dont il détenait plus de 90 %) n’a aucun effet sur Easynet. Nous sommes solides. Notre chiffre d’affaires 2001 avoisine les 70 M? (contre 50 l’an passé), dont quelque 20 M? pour la France, avec une trésorerie de 350 M?. Nous espérons devenir profitable dans les 18 mois à venir. Mais si l’envie prenait à Marconi de nous vendre, il ne pourrait pas le faire légalement avant mars.
Où se situent vos principales sources de revenus ?
Notre objectif consiste à réaliser 50 % de nos ventes sur l’accès et 50 % sur les services. L’ADSL est bien sûr prépondérant dans l’accès. Quant aux services, d’hébergement par exemple, le concept de vendre juste du serveur en rack ne représente pas la bonne solution. Le système à la mode Exodus est mort. Il convient d’offrir de la valeur ajoutée, de la sécurité, de la supervision, etc.
Vous misez sur ADSL, mais que pensez-vous des autres technologies d’accès ?
Le câble n’intéresse que les particuliers. Le modèle économique de la boucle locale reste encore à prouver, la fibre optique est trop onéreuse pour les PME. Le DSL ne présente que des avantages. IDC prévoit d’ailleurs une augmentation du marché européen de 1,5 Md? d’ici à 2004.
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