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3 questions à Frédéric Jean, Directeur marketing / PSINet

Ceux qui passeront 2002 seront pérennes pour 10 ans

PSINet s’en sort plutôt bien, non ?En avril, nous devrions officiellement annoncer la sortie de PSINet du chapitre 11. La partie américaine serait rachetée, a priori, par Cogent, et l’hypothèse la plus probable pour PSINet Europe serait de devenir une structure autonome. En 2001, le chiffre d’affaires de l’entité européenne s’est élevé à 200 M?, pour des pertes relativement faibles.La crise est-elle passée ?Il y a deux choses : la conjoncture économique, où les investissements sont ralentis, et le marché, qui devrait connaître 25 % de croissance sur les 5 prochaines années (source Cesmo). Le marché existe, le besoin est là ; ce qui bloque, c’est la conjoncture. Le redémarrage aux États-Unis laisse présager un bon 2e semestre pour la France. De toutes façons, il faut passer 2002. Ceux qui le feront seront pérennes pour la décennie à venir.En 2002, plutôt l’hébergement que l’accès ?Scott Arnell, notre CEO européen, s’est entouré d’une équipe issue du monde de la data. Cela laisse augurer ce que seront les volontés de PSINet. Quant à l’accès, nos efforts porteront sur la boucle locale radio (nous sommes en discussion avec Firstmark et LD Com) et sur la revente de Turbo DSL pour lADSL.

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Lionel Sarrès