Ineas opte pour les services webIneas est la première compagnie d’assurances européenne à réaliser l’intégralité de son activité sur Internet. Pour doper ses ventes, l’entreprise s’appuie, entre autres, sur un réseau d’affiliés géré par Be-Free. Mais, pour recruter de nouveaux clients, Ineas a décidé de passer à la vitesse supérieure, en distribuant directement ses produits sur les sites associés, qu’il rémunère en fonction du chiffre d’affaires apporté. Contrairement à l’affiliation ?” qui redirige l’internaute sur le site de l’affilieur ?”, le modèle proposé par Ineas permet à l’internaute de souscrire son contrat d’assurances directement sur le site associé.
Une mise en ?”uvre rapide
Le module de souscription d’Ineas est en effet complètement lié au contexte du site de son partenaire, celui-ci pouvant le personnaliser à loisir grâce à une application dédiée. “Aujourd’hui, l’assurance est vendue directement avec le produit. Quand vous achetez un voyage ou que vous louez une voiture, l’assurance est une commodité toujours incluse. Nos services web permettent à n’importe quel partenaire de proposer nos produits sur son site avec le même degré de transparence”, explique Stéphane Favaretto, responsable marketing d’Ineas pour la France.Pour fonctionner, cette approche nécessite une mise en ?”uvre rapide et efficace. L’assureur a donc opté pour la plate-forme d’Orchestra Networks, qui permet de développer et d’introduire des processus web complexes chez des partenaires. Un défi technique de taille, compte tenu de l’hétérogénéité des sites et de la nécessité d’un dialogue permanent avec le back office d’Ineas. D’un point de vue fonctionnel, sept écrans web suffisent à transformer l’internaute en client. Ce processus est hébergé chez Orchestra Networks. Développé en Java, il correspond à la fois à des appels de services web chez l’assureur et à l’échange de données sur le site associé. L’ensemble des échanges est encapsulé dans un document XML pour être envoyé à une connexion HTTP/HTTPS. Côté back office, le programme puise les informations nécessaires à son fonctionnement dans les bases de données d’Ineas (tarifs, conditions, etc.). Le principe est identique chez le partenaire, qui se connecte à l’interface d’administration du service web pour adapter la présentation à sa charte graphique, modifier certains paramètres métier, etc. Une fois ces modifications effectuées, il lui suffit d’appeler le service web par une simple URL.Le lien contient alors les paramètres qui initialisent le service web. Une page homogène apparaît à l’écran de l’internaute, bien que le code et les données soient répartis dans trois systèmes d’information (les sites associés, Orchestra Networks et Ineas).En fin de processus et suivant les accords passés entre Ineas et son partenaire, ce dernier peut éventuellement récupérer tout ou partie des données qui ont transité dans le service web. “Graphiquement et contextuellement, le résultat est parfait. Il faudrait plusieurs semaines de développement de part et d’autre avec des technologies traditionnelles”, estime Stéphane Favaretto. Le dialogue entre les applications est en effet trop important et trop fréquent pour pouvoir faire l’impasse sur les technologies XML.
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